mercredi 28 octobre 2009

Rien de tel qu'un petit tour dehors pour se ressourcer.
Dehors de  « Gaudeamus hotel » notre cite u, dehors de la ville, dehors du système, des cours..
Prendre un peu de distance avant de s'y replonger, sans même trop y réfléchir, juste suivre les jours.



La nuit, alors que Mlle lampe frontale devient compagne pour quelques errances à travers les couleurs de feuilles mortes récoltées le jour durant, entendre les chiens.
D'un coup se retrouver, pour ceux qui connaissent l'anecdote, retrouver l'angoisse à travers l'agressivité des chiens, infatigables et effrayants rodeurs de nuit. Mais autour des poubelles ils ne sont seuls.
En réalité, la nuit tombante s'accompagne de la venue de nombreux pauvres gens, à chercher en les poubelles dessous nos fenetres..du haut de notre perchoir 5eme étage, de notre cuisine où se prépare une petite rencontre encore , à peine percevoir entre 2éclats de rire le froissement des sacs poubelles, le roulis des canettes sur le sol de bitum. Entre 2 exclamations mixes de Portugais/English/Français, ou d'autres intonations toutes aussi exotiques, la bouteille roule roule.
Il y avait une comptine, qu'enfant l'on apprenait. La bouteille était pomme et s'en allait finissant sur le toit de l'école, ou encore l'histoire de la galette toute chaude laissée sur le rebord de la fenêtre,..
Avec moins d'innocence, la roue qui tourne, où le temps qui passe à présent, et le contexte nous emporte ailleurs..Une lecon datant d'il y a une semaine par exemple.
Après un vendredi de cours un RDV donné pour 17h aux urgences de l'hopital Parhom, là où nous étudions l'urologie. Une petite garde nous y attend, en réalité, on avait bien peu idée de ce qu'on y ferait. A travers des couloirs rejoindre ce premier étage où sont patiemment assis ceux venus pour une petite consultation.. Et enfin atteindre cette salle étriquée où s'alignent 5lits, y siègent 2bureaux, un recoin pour une machine d'analyse urinaire, et surement un autre machine que ne suis parvenue à voir..pour ce qui est du reste, on dira que c'était en mouvement, du mouvement. Des slaloms entre les quelques malades arrivés ici un peu par erreur (Comme nous? Qu'a t'on à faire ici? Trop nombreux, genant le passage et inutiles). Tendre l'oreille lors de l'interrogatoire réalisé par la jeune fille en bleue, regarder celui en vert l'aider a s'allonger, se déchausser. Manœuvre de prise de tension, puis un docteur blouse blanche, la docteur terminant la consultation. Les conclusions sont souvent épiques, et rapidement tirées. Pas la peine de s'attarder longtemps sur les cyanoses, vergetures, l'odeur et les discours pour le moins louffoques suffisent. Ainsi, malgré le triste tableau, voici ce 63gènaire offrant quelques fou rires à un service en peine, de quoi oublier les différents entre la blouse orange de l'ambulancier et la « reception ».
Il faut savoir, d'après ce que l'on en a compris, l'hopital de garde change chaque soir, et donc l'accueil des urgences suit ce planning un peu spécial. Dur de se repérer entre toutes les couleurs de blouses, et le nombre que nous étions, impossible à dire. Ainsi peut etre en moyenne de 7par patient.
 

Le concert, un concert, de jazz s'il vous plait! En avant la musique, un groupe allemand:, le suivant Français (Pulcinella), un sacré clin d'œil au p'tit papa fêtant son anniversaire. Ainsi soirée se faisant,
Une ambiance bien dynamique dans le bar animé de nombreux étudiants.
Un brouhaha à cacher alors, en augmentant un peu plus le volume, comme il est coutume de le faire ici. Mais ca n'a pas retenue l'envie de s'approcher encore pour observer l'art avec lequel les instruments étaient joués; un regal de soubresauts, synchronisation, du genre tango à musette, folk à jazzy, on s'en ira sautillant, glissant avant de s'endormir, ces petites feuilles de RDV sous chacunes des portes de l'étage (40 chambres, de colloque de 2 ou 3), qui viendra demain?
 

RDV dans la cuisine, hé oui, ca rappelle déjà qques souvenirs ca. À préparer le tout, au menu du jour cette fois: galettes de pommes de terre, kliffe accompagnés de compote de pommes, mais y'a pas à titiller, ca n'a guère fait le poids en comparaison avec les pâtes, italiennes évidement.. Peu de monde au départ, puis notre lieu de vie commun se peuple peu a peu, autour du vin chaud qui peut être en a appelé quelques uns. Parler fort pour se faire entendre, et profiter avant l'heure fatidique 21h45, fermeture des marmites, une vaisselle à tire la rigo, possible que l'on en cherche encore quelques fourchettes devant s'être inopportunément glissées en quelques chambres attenantes.
Enfin voila, le tour est joué, mais pas fini pour la majorité qui ne louperont pas leur vendredi soir!



Dans l'exploration de la ville, nous ne sommes pas tres forts..pas grand-chose de réellement visité, nous ne nous arretons pas vraiment. L'on y trouve alignés de petits stands ou kiosques, « boulangeries » , fast food, fleuristes, Billetteries..ainsi s'y mèlent odeurs et parfums, souvent là à attiser nos estomacs en attendant le bus.


Le nombre de gens, « la fleur à la bouche » peut etre pas, non, mais la rose à la main, est impressionnant.. C'est chouette de voir un présent si simple, si populaire eet courant par ici.
Accorder une importance à ces petits choses la. Enfin bref, le jour la, ce n'est pas à travers une roseraie que l'on s'est promené, mais simplement en les allées du jardin botanique. Les tulipes de nos plate-bandes se trouvent remplacées par les crysenthemes. Immense parc, au départ aménagé, puis retrouvant de son état sauvage au fur et à mesure de nos pas. Sentir la fraicheur de l'air alors, et la musique paisible résonnant en le parc. Ca fait du bien. Les rues de la villes ne sont pas que marchandes mais axes routièrs, parcourus de tant de bruits, pots d'échappement,..





Alors voila, toutes les occasions sont bonnes, et merci Valentina de nous avoir suivies dans cette petite excursion du dimanche, malgré la petite nuit passée. Se lancer, guide de poche en main, voir du pays, un village, un monastère? À 1h de la plus ou moins, parfait.
Après un petit détour par la gare routière trouver la station du départ car, puisque sans carte du pays, nous avancions un peu à taton. Le bus lui aussi a bien tatonné creux et bosses de cette route à travers bois . Une forêt interminable de rouge oranger, brun voir sans feuille. Il est possible que le chemin n'aille pas plus loin que Dubrovats, du moins c'est l'impression que cela donnait. Nous allions jusqu'au bout.
Quelques conseils auxprès d'un couple de passagers avant de cheminer en direction du lieu dit. Le bus de retour sera pour 17h. Alors tout de go, sous un ciel grisatre, descendre une ruelle pallissadée, maisonnettes en retrait encerclées d'un petit espace de nature, voir verger, croiser un match de foot, ou quelques habitants, nous étions semblables à des touristes s'avancant en des terres en lesquelles nous ne nous savions si les bienvenues, ou dérangeant. Les sourires des plus vieux, les pommes jetées par une petite troupe d'enfants d'un sommet d'une colline..et l'invitation chaleureuse et spontannée, à partager un petit coin de chaleur de la famille de Nicoleta. Du dehors à dejeuner un peu de pain/fromage, nous passions au verre de vin, noix et petits pains locaux. Sans oublier les bonbons des enfants, avant le café. Enfin, à travers quelques mots de roumains baraguouinés de ca et la, se faire comprendre, et comprendre. Il y a une école au village pour les enfant jusqu'à la 7ème, ensuite, ils partent sur Iasi. L'on y apprend les débuts de Français et anglais. Les parents ici travaillent aux champs, ils avaient des volailles et vaches. 

Aussi, demander la recette des petits pains, la technique pour préparer les coings, tous ceux la qui finiront sur notre dos! (l'on reviendra en effet, avec pas loin de 7kg de pommes, bien 5de coings, grand sac de noix ainsi qu un autre de leurs petits pains..merci merci!)
Et ce sens de l'hospitalité qui ne s'arrete à offrir des biens, sinon du temps, du partage et des échanges. Nous comprendre, que vient on faire ici, nous montrer, ce qu'ils ont, tout simplement, leur quotidien autant que ce qui valait pour nous de bonus : un tour en caleche.  
Ainsi finir par devoir quitter la petite pièce meublée d'un lit, une table, armoire, et tabourets, suffisant pour un accueil au grand cœur, et la 2de avec son poele, et eau tirée d'un des puits du village. 
 L'on ne sait exactement comme ils se sentent. Ils nous ont dit avoir perdu 2vaches ces derniers jours. Un coup dur certainement,si vaguement évoqué pourtant.









Aider à l'attelage de 2chevaux des voisins Dana et ses filles, et remplissage de la charrette de paille, couvertures pour notre petit confort, l'on démarre au quart de tour, manquant de peu l'angle du portail lors du quart de tour en trombe. Cheveux au vent, ca va vite. Et la main d'au revoir se fond vite dans le décor.
Déjà l'on nous parle de revenir.

à peine le temps de leur avouer notre admiration à leur facon de conduire, qu'ils nous félicitaient den faire autant avec une voiture ainsi que la proposition etait faite, d'un week end ,venir prendre quelques cours de cheval…! Ou à Noel en apprenant que l'on ne rentre en France en famille! Une chose est sure, on a fait un plein de bon air, une recharge de batterie pour…la semaine entière?..
Mathilde

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