mardi 6 octobre 2009

Récit du 27 septembre... Bucarest




Visite de Bucarest… Promenade dans le centre historique… Flâner le long de ces bâtiments pleins d’histoire… tomber nez à nez avec la casa Parlementului… Palais gigantesque de Ceausescu qui est d’après le petit futé le symbole de la folie d’un homme… Quand je dis gigantesque, c’est quand même le second bâtiment le plus grand du monde, et il n’a jamais été fini… 270m de long pour 240m de large… 84m de hauteur en surface et autant en profondeur… Bâtiment écrasant, gigantesque, imposant …


En se dirigeant vers la piazza Unirii, on prend vraiment conscience de la singularité de Bucarest… De magnifiques bâtiments anciens style gréco-romain (ceux non rasés par Ceausescu) côtoyant des bâtiment délabrés… Des pubs masquant complètement les bâtiments


Saleté dans les rues rivalisant avec la blancheur éclatante des bâtiments tout juste rénovés… des chiens qui trainent dans les rues, des enfants qui demandent de l’argent, des odeurs nauséabondes… se mélangeant avec l’odeur des fornetti tout chaud (pate feuilleté avec diverses choses à l’intérieur…)… tout ensemble, le beau, le triste, ce qui attire et ce qui fait pitié…


Au détour d’une petite rue étroite, l’église de la princesse Balasa… A l’intérieur, sûrement encore un mariage… des bouquets qui arrivent… une petite mamie qui essaie de discuter avec nous par gestes… on sort les quelques mots qu’on connaît… très touchante…


Ici, le gens sont particulièrement attentionnés… Quand ils nous voient perdus ou cherchant quelque chose, c’est sans hésitation qu’ils viennent nous proposer leur aide, et même nous accompagner jusqu’à destination… Parlant anglais ou français dès qu’ils nous entendent hésiter en Roumain…

Ne trouvant pas de logement sur Bucarest pour cette nuit, on quitte cette ville direction Buftéa pour essayer de camper la tente quelque part… Dernier passage dans la ville...

Bucarest by night…

Tel un conte de fée, une église orthodoxe sur fond nuageux...



On prend un bus, puis un autre, jusqu’au terminus et oh horreur, on est encore dans une espèce de petite ville, comme une banlieue… Comment faire pour planter la tente dans des terrains d’immeubles ? Un peu plus loin, quelques lotissements où on tente notre chance… Après des débuts infructueux, on toque chez une famille très sympatique qui nous invite à nous pas planter la tente car on risque d’avoir froid, mais de dormir dans un lit chez leur sœur… On passe donc une soirée très sympathique avec eux… déguste le suc de strugure (qui commence à fermenter… donc à devenir vin… fait il y a quelques jours à la main…)… On essaie de parler en roumain et grâce à Marie-laure qui met en pratique ses cours du mois précédent, on peut discuter… on apprend aussi beaucoup… Premiers mots de roumains… Premières phrases… et cette famille si indulgente qui prend le temps de nous écouter parler…

Chez Luminiza et Tibi, on est installée dans notre chambre par Adriana, un petit bout de femme de trois ans qui pas effarée du tout nous montre la maison, nous fait la visite, nous propose de quoi manger, … et sa maman qui pendant ce temps nous prépare de la mamaliga (polenta) avec du fromage et des œufs… plat typique ici… toutes ces attentions pour nous… qui ne sommes même pas capable de remercier correctement… ces roumains sont vraiment accueillants…

A la télé, il passe un feuilleton : la strata de romana… et c’est l’incompréhension parce que ce feuilleton est à parement hyper suivi et qu’il montre d’un côté plutôt positif les tsiganes… Ne comprend pas la position des gens vis à vis de ce peuple… problème à parement complexe… Pourquoi et comment peuvent-ils être à la fois persécutés et appréciés ?

Demain est un autre jour, d’autres choses à découvrir…






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