Toujours est il qu'il fallait penser au logement du soir, et c'est partagées entre l'espoir de pouvoir camper la tente dans un jardin, ou la possibilité de marcher jusqu'à un refuge aux alentours, qu'on a emprunté cette ruelle à travers les hôtels desservant une clientèle touristique pendant la haute saison.
Si cette période de l'année nous donnait le désavantage de ne plus trouver de carte, et l'incertitude de trouver refuge ouvert, prix des télécabines, elle s'est révélée opportune au moment même ou l'on a croisé cette petite dame. Conduit un peu plus haut, des habitants nous offrirent ainsi de quoi nous loger, au chaud, avec gazinière, et devinez ce qui rime avec ceci… ? un course pour acheter du thé !! et oui ! bref, un grand luxe alors que nous réalisions oh combien il aurait été difficile de se tenir chaud sous cette toile de tente même pas imperméable !
Enfin bref. Une bonne nuit et la décision fut rapidement prise de monter, monter la montagne. Ce à quoi nous nous attendions moins était de tomber sur un jeune, travaillant à ramasser les déchets sur les chemins empruntés par les randonneurs (malheureusement, il y'en a !), qui nous a tenu la conversation, servit de guide, et maintenu à un rythme d'athlète jusqu'au premier cap (500m de dénivelé ).
Ensuite par contre, nous n'avons pas suivi son « itinéraire conseillé » qui était soudain apparu comme irréalisable avant la tombée de la nuit et du froid. Alors voila, à moitié pressées par le temps, prendre ces télécabines jusqu'à 2000m, et arriver dans un climat déjà plus frais, soumises au vent, sur cette grande grande étendue presque sauvage à perte de vue. Soufflées par la beauté du paysage peut être, le pas allait de bon train, à travers minis forêts de sapin où l'oreille se tendait à l'affut d'un éventuel ours..
Et puis se retrouver à casa Babele, y photographier les cartes pour s'orienter le lendemain, cotoyer des jeunes nous aidant encore par la suite. A partir de ce lieu où les roches semblent étre tombées du ciel, (comme de grandes stelles: une tête de bonhomme, champignon,.), en route mauvaise troupe, dans un brouillard qui ne désépaissit pas.
Tant qu'arrivées à la grande croix de la fin de la 2nde guerre mondiale. Sentir les gouttes perler le long des cheveux le temps de quelques photos avec nos barman au bar du ché et guide à Bucarest, rencontrés la veille
Tant qu'arrivées à la grande croix de la fin de la 2nde guerre mondiale. Sentir les gouttes perler le long des cheveux le temps de quelques photos avec nos barman au bar du ché et guide à Bucarest, rencontrés la veille
Enfin voila, clopin clopant, descendre la falaise, cette fois ci sans pouvoir louper les croix bordant le chemin.. entre effet de brume marine dévoilant, effaçant le panorama de nos yeux.
Et puis la foret d'automne, ses couleurs, que la rapidité de la descente nous laissait à peine le temps de savourer.
Nouvelle destination : Brasov, on reviendra..nous attendent encore le mont Omu, Bram, château de Dracula
Mathilde
coucou marie je t ai envoyée un e mail sur facebook je ne sais pas si tu la recue. Je suis avec grande ferveur tes experiences quotidiennes en roumanie je t envie bcp ca a vraiment l' air genial. Je me suis inscrit a amis d' gens ca a vraiment l' air sympa j' espere que je pourrai partir cet ete avec eux . Gros bisou continuez a ecrire avec assiduité sur votre blog gros bisou a bientot jenna
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