jeudi 29 octobre 2009

rayon de soleil sur Iasi

au sortir de l'Hopital Recuperare, exentre par rapport a la fac de medecine, prendre un peu du soleil dans la fraicheur de l'air..gambader en traversant la voie de chemin de fer avant de se perdre entre de petites ruelles resonnant de jeux d enfants, des jardins dans Iasi, avec des sepp du raisin et pommiers! etre courtisee d un baise main respectueux, aider une personne agee tombee a terre en traversant la route, au milieu des voitures. plus de peur que de mal, jai eu peur. s arreter encore, a ecouter ce petit bonhomme jouer du violon, et tout de go apres ce petit tour necessaire pour decompresser, dans quelques livres a etudier..
l on en a a photocopier. ici, ca ne va pas de main morte de ce point de vue la. nombreuses sont les boutiques s'y dediant. des livres entiers, feuille par feuille ils scannent? aucune idee, mais la chaleur y est etouffante et l'odeur d'encre brule la gorge..un metier pas tres drole.
en remontant la grand rue, pas de jeunes avec une grosse bulle sur la tête (style casque de moto geant à travers laquelle on ne voit pas les yeux) nous présentant si frequement mini-cannettes de coca zero.
en distribution libre, incitation, dependance? cigarette fines, bière en éprouvette, tous les moyens sont bons, dans les bars, cet usage est aussi de coutume..

L'hopital

Les séances à l'hopital... Dont nous pouvons profiter pleinement cette année! Enfin pouvoir être confrontéew à des patients même si cela n'est pas toujours évident, connaître les gestes indispensables à faire, les examens physiques, ... essayer de poser les quelques questions qu'on connait en Roumain, puis deviner la réponse, ou se laisser guider par les autres étudiants et attendre leur traduction ... cela dépend de l'envie, de la facilité, ...
Hier, ai eu la chance de rencontrer un patient qui parlait trés bien français... Pouvoir enfin poser moi même les questions... et se sentir perdue dans tous les renseignements nécessaires à demander! mais heureuse de pouvoir m'exprimer librement sans être obligée de taire certaines choses parce que ne sachant pas les dire! Essayer de le rassurer sur son problème, lui laisser le temps d'en discutter pleinement... au final, n'ai pas recueilli toutes les informations nécessaires, mais lui s'est senti tellement heureux de pouvoir raconter et de parler en français que finalement, le reste n'est pas important; on n'est pas encore médecin et on est là pour apprendre... comment écouter, laisser la place au patient de s'exprimer, sans lacher le fil de l'interrogatoire?! questions sans réponses pour l'instant mais vais y travailler!
Aujourd'hui, quelque peu honteuse d'avoir été confrontée à cette dame trés anxieuse vis à vis de son problème neurologique... Honteuse de ne pas pouvoir parler pour la rassurer, honteuse de devoir faire l'examen sans que personne ne lui explique ce qui va se passer, honteuse de voir mon groupe qui ne s'intéresse pas vraiment à elle, juste à sa pathologie! et de ne rien pouvoir y changer! Et puis voir le regard des infirmières ou aides soignantes envers tout le groupe qu'on est, génant le passage, leur travail, perturbant les patients.
Espère faire mieux la prochaine fois... we will see...
Marie

La traviata

Les trois dernières soirées ont été bien remplies... sortir pour aller à la rencontre, essayer de ne pas trop penser à tout ce qui nous attend comme travail en rentrant, et profiter au mieux de la Roumanie, ne veux rien regretter!

La première soirée réunion avec l'association des étudiants français de Iasi (AEFI qui dépend du centre culturel français)... Beaucoup de projets, soirées en perspective et puis monter une pièce de théâtre, une chorale (suivre les traces de mes parents mais en franco-roumain! ;-) ) Et passer deux heures dans le froid à discuter, juste pour le plaisir de partager ces expériences, apprendre la roumanie et faire connaissance... Tellement de choses à se dire qu'il a été dur de se quitter! Repoussant chaque fois le temps des au revoir!

Et puis le lendemain, pour renchainer sur une autre réunion. Carabin version Roumaine... bien plus actifs que nous en matière de santé publique, aide aux étudiants et Solidarité. Avec des visites dans les orphelinats et les maisons de retraite, des soirées, des actions pour la journée mondiale de prévention du diabète, de l'aide pour les stages à l'étranger... enfin le peu qu'on a compris! Et puis, grand événement à la fin de la semaine; une "halloween party"... Alors retardons notre départ pour Bacau, profitons de cette occasion pour rencontrer d'autres étudiants en médecine! Julia passe nous chercher vendredi soir, ça va être la course au costume pour trouver comment se déguiser! si vous avez des suggestions!

Hier soir, profitant de la richesse culturelle de Iasi et de tous les spectacles, opéra, concerts, ... proposés, nous sommes allées voir "La traviata"... Opéra italien... avec des acteurs roumains! Même avec Valentina parmi nous et l'aide des sous-titres roumains, nous n'avons pas réussi à comprendre l'histoire (les acteurs ne parlant pas très bien roumain, c'était dur pour elle de comprendre d'autant plus quand ils chantaient!)... Mais voilà tout le charme des opéra, essayer de deviner plus que de comprendre, se laisser bercée par la musique et entrer dans l'ambiance... et puis en rentrant, vite vite regarder l'histoire et tout reprendre depuis le début pour comprendre tel ou tel geste!


Bonne journée à vous
Marie

mercredi 28 octobre 2009

Rien de tel qu'un petit tour dehors pour se ressourcer.
Dehors de  « Gaudeamus hotel » notre cite u, dehors de la ville, dehors du système, des cours..
Prendre un peu de distance avant de s'y replonger, sans même trop y réfléchir, juste suivre les jours.



La nuit, alors que Mlle lampe frontale devient compagne pour quelques errances à travers les couleurs de feuilles mortes récoltées le jour durant, entendre les chiens.
D'un coup se retrouver, pour ceux qui connaissent l'anecdote, retrouver l'angoisse à travers l'agressivité des chiens, infatigables et effrayants rodeurs de nuit. Mais autour des poubelles ils ne sont seuls.
En réalité, la nuit tombante s'accompagne de la venue de nombreux pauvres gens, à chercher en les poubelles dessous nos fenetres..du haut de notre perchoir 5eme étage, de notre cuisine où se prépare une petite rencontre encore , à peine percevoir entre 2éclats de rire le froissement des sacs poubelles, le roulis des canettes sur le sol de bitum. Entre 2 exclamations mixes de Portugais/English/Français, ou d'autres intonations toutes aussi exotiques, la bouteille roule roule.
Il y avait une comptine, qu'enfant l'on apprenait. La bouteille était pomme et s'en allait finissant sur le toit de l'école, ou encore l'histoire de la galette toute chaude laissée sur le rebord de la fenêtre,..
Avec moins d'innocence, la roue qui tourne, où le temps qui passe à présent, et le contexte nous emporte ailleurs..Une lecon datant d'il y a une semaine par exemple.
Après un vendredi de cours un RDV donné pour 17h aux urgences de l'hopital Parhom, là où nous étudions l'urologie. Une petite garde nous y attend, en réalité, on avait bien peu idée de ce qu'on y ferait. A travers des couloirs rejoindre ce premier étage où sont patiemment assis ceux venus pour une petite consultation.. Et enfin atteindre cette salle étriquée où s'alignent 5lits, y siègent 2bureaux, un recoin pour une machine d'analyse urinaire, et surement un autre machine que ne suis parvenue à voir..pour ce qui est du reste, on dira que c'était en mouvement, du mouvement. Des slaloms entre les quelques malades arrivés ici un peu par erreur (Comme nous? Qu'a t'on à faire ici? Trop nombreux, genant le passage et inutiles). Tendre l'oreille lors de l'interrogatoire réalisé par la jeune fille en bleue, regarder celui en vert l'aider a s'allonger, se déchausser. Manœuvre de prise de tension, puis un docteur blouse blanche, la docteur terminant la consultation. Les conclusions sont souvent épiques, et rapidement tirées. Pas la peine de s'attarder longtemps sur les cyanoses, vergetures, l'odeur et les discours pour le moins louffoques suffisent. Ainsi, malgré le triste tableau, voici ce 63gènaire offrant quelques fou rires à un service en peine, de quoi oublier les différents entre la blouse orange de l'ambulancier et la « reception ».
Il faut savoir, d'après ce que l'on en a compris, l'hopital de garde change chaque soir, et donc l'accueil des urgences suit ce planning un peu spécial. Dur de se repérer entre toutes les couleurs de blouses, et le nombre que nous étions, impossible à dire. Ainsi peut etre en moyenne de 7par patient.
 

Le concert, un concert, de jazz s'il vous plait! En avant la musique, un groupe allemand:, le suivant Français (Pulcinella), un sacré clin d'œil au p'tit papa fêtant son anniversaire. Ainsi soirée se faisant,
Une ambiance bien dynamique dans le bar animé de nombreux étudiants.
Un brouhaha à cacher alors, en augmentant un peu plus le volume, comme il est coutume de le faire ici. Mais ca n'a pas retenue l'envie de s'approcher encore pour observer l'art avec lequel les instruments étaient joués; un regal de soubresauts, synchronisation, du genre tango à musette, folk à jazzy, on s'en ira sautillant, glissant avant de s'endormir, ces petites feuilles de RDV sous chacunes des portes de l'étage (40 chambres, de colloque de 2 ou 3), qui viendra demain?
 

RDV dans la cuisine, hé oui, ca rappelle déjà qques souvenirs ca. À préparer le tout, au menu du jour cette fois: galettes de pommes de terre, kliffe accompagnés de compote de pommes, mais y'a pas à titiller, ca n'a guère fait le poids en comparaison avec les pâtes, italiennes évidement.. Peu de monde au départ, puis notre lieu de vie commun se peuple peu a peu, autour du vin chaud qui peut être en a appelé quelques uns. Parler fort pour se faire entendre, et profiter avant l'heure fatidique 21h45, fermeture des marmites, une vaisselle à tire la rigo, possible que l'on en cherche encore quelques fourchettes devant s'être inopportunément glissées en quelques chambres attenantes.
Enfin voila, le tour est joué, mais pas fini pour la majorité qui ne louperont pas leur vendredi soir!



Dans l'exploration de la ville, nous ne sommes pas tres forts..pas grand-chose de réellement visité, nous ne nous arretons pas vraiment. L'on y trouve alignés de petits stands ou kiosques, « boulangeries » , fast food, fleuristes, Billetteries..ainsi s'y mèlent odeurs et parfums, souvent là à attiser nos estomacs en attendant le bus.


Le nombre de gens, « la fleur à la bouche » peut etre pas, non, mais la rose à la main, est impressionnant.. C'est chouette de voir un présent si simple, si populaire eet courant par ici.
Accorder une importance à ces petits choses la. Enfin bref, le jour la, ce n'est pas à travers une roseraie que l'on s'est promené, mais simplement en les allées du jardin botanique. Les tulipes de nos plate-bandes se trouvent remplacées par les crysenthemes. Immense parc, au départ aménagé, puis retrouvant de son état sauvage au fur et à mesure de nos pas. Sentir la fraicheur de l'air alors, et la musique paisible résonnant en le parc. Ca fait du bien. Les rues de la villes ne sont pas que marchandes mais axes routièrs, parcourus de tant de bruits, pots d'échappement,..





Alors voila, toutes les occasions sont bonnes, et merci Valentina de nous avoir suivies dans cette petite excursion du dimanche, malgré la petite nuit passée. Se lancer, guide de poche en main, voir du pays, un village, un monastère? À 1h de la plus ou moins, parfait.
Après un petit détour par la gare routière trouver la station du départ car, puisque sans carte du pays, nous avancions un peu à taton. Le bus lui aussi a bien tatonné creux et bosses de cette route à travers bois . Une forêt interminable de rouge oranger, brun voir sans feuille. Il est possible que le chemin n'aille pas plus loin que Dubrovats, du moins c'est l'impression que cela donnait. Nous allions jusqu'au bout.
Quelques conseils auxprès d'un couple de passagers avant de cheminer en direction du lieu dit. Le bus de retour sera pour 17h. Alors tout de go, sous un ciel grisatre, descendre une ruelle pallissadée, maisonnettes en retrait encerclées d'un petit espace de nature, voir verger, croiser un match de foot, ou quelques habitants, nous étions semblables à des touristes s'avancant en des terres en lesquelles nous ne nous savions si les bienvenues, ou dérangeant. Les sourires des plus vieux, les pommes jetées par une petite troupe d'enfants d'un sommet d'une colline..et l'invitation chaleureuse et spontannée, à partager un petit coin de chaleur de la famille de Nicoleta. Du dehors à dejeuner un peu de pain/fromage, nous passions au verre de vin, noix et petits pains locaux. Sans oublier les bonbons des enfants, avant le café. Enfin, à travers quelques mots de roumains baraguouinés de ca et la, se faire comprendre, et comprendre. Il y a une école au village pour les enfant jusqu'à la 7ème, ensuite, ils partent sur Iasi. L'on y apprend les débuts de Français et anglais. Les parents ici travaillent aux champs, ils avaient des volailles et vaches. 

Aussi, demander la recette des petits pains, la technique pour préparer les coings, tous ceux la qui finiront sur notre dos! (l'on reviendra en effet, avec pas loin de 7kg de pommes, bien 5de coings, grand sac de noix ainsi qu un autre de leurs petits pains..merci merci!)
Et ce sens de l'hospitalité qui ne s'arrete à offrir des biens, sinon du temps, du partage et des échanges. Nous comprendre, que vient on faire ici, nous montrer, ce qu'ils ont, tout simplement, leur quotidien autant que ce qui valait pour nous de bonus : un tour en caleche.  
Ainsi finir par devoir quitter la petite pièce meublée d'un lit, une table, armoire, et tabourets, suffisant pour un accueil au grand cœur, et la 2de avec son poele, et eau tirée d'un des puits du village. 
 L'on ne sait exactement comme ils se sentent. Ils nous ont dit avoir perdu 2vaches ces derniers jours. Un coup dur certainement,si vaguement évoqué pourtant.









Aider à l'attelage de 2chevaux des voisins Dana et ses filles, et remplissage de la charrette de paille, couvertures pour notre petit confort, l'on démarre au quart de tour, manquant de peu l'angle du portail lors du quart de tour en trombe. Cheveux au vent, ca va vite. Et la main d'au revoir se fond vite dans le décor.
Déjà l'on nous parle de revenir.

à peine le temps de leur avouer notre admiration à leur facon de conduire, qu'ils nous félicitaient den faire autant avec une voiture ainsi que la proposition etait faite, d'un week end ,venir prendre quelques cours de cheval…! Ou à Noel en apprenant que l'on ne rentre en France en famille! Une chose est sure, on a fait un plein de bon air, une recharge de batterie pour…la semaine entière?..
Mathilde

mercredi 21 octobre 2009

rien d'exceptionnel

Ca fait plusieurs jours qu'on a rien écrit sur le blog, car rien vécu d'exceptionnel ces derniers jours, pourtant, même notre quotidien maintenant a un goût de Roumanie...!
Alors on va vous raconter un peu nos journées...

Réveil matin 7 heures, je me lève comme une fleur... (stop, on arrête là la chanson!) et là, c'est la course à la cuisine pour faire chauffer l'énorme marmite (environ 10 litres) d'eau nécessaire pour fournir suffisamment de thé ou de café pour nous trois ainsi que remplir la thermos de Mathilde!
Petit déjeuner comme en France avec en plus du fromage pour bien caler... ici, ils ont l'habitude de manger au petit déj omelette et fromage, mais pouvons pas manger comme ici parce que la cuisine n'ouvre qu'à 7h30 si ce n'est pas 8h... ou parfois, on a la chance d'avoir des covrigi (ces petits pains mi-sucré, mi-salé avec des graines de pavot)

En fonction des hopitaux et des cours (on est dans pour l'instant dans 4 hopitaux différents), on va à pied ou en bus (numéro 28b, le plus blindé, plus que les tram nancéens et celui qui passe le moins souvent!) aux cours... Dans le bus, c'est parfois déconcertant de voir monter des personnes avec des grands sachés et dedans des bestioles (poulets, ou autre) encore vivantes...
Ici, la majorité des personnes est orthodoxe et devant chaque église, ils font le signe de la croix (dans le sens inverse de nous)... Donc dans le bus, tous les 5 ou 6 minutes vu le nombre impressionnant d'église, des jeunes et des moins jeunes se signent de la croix! coûtume encore bien conservée!


La pratique est super interessante, des étudiants dans l'ensemble motivés qui posent pleins de questions aux profs et des profs qui construisent les cours en fonction de nos connaissances... En Urologie, on doit interroger et examiner deux patients à chaque fois... Heureusement qu'on est par groupe de deux ou trois dont certains parlent bien roumain... On apprend beaucoup et les étudiants sont toujours prêt à nous aider, nous traduire, ... Ce sont des étudiants étrangers qui viennent faire en Roumanie plusieurs ou toutes leurs années de médecine pour avoir de cours en Anglais et de meilleur niveau que dans leur pays... Il y a des portugais, des israéliens, arabes, tunisiens, irakiens, indiens, ... de toutes horizons, des quatre coins de la terre... mais ils n'ont ici pas les mêmes droits que leur collègues roumains... (pas de réductions étudiantes, pas ou peu de places dans les cité universitaires, ...)
Bon, reprenons le cours de notre journée... Souvent, pas le temps de manger car il faut sauter dans un bus pour arriver à temps au cours d'aprés... et puis on enchaine comme ça jusqu'à 3h, 4h ou plus en fonction...

Le soir on mange rarement seuls... entre Valentina, ou d'autres qui viennent manger avec nous, on s'ennuie pas...


Dimanche soir, avec quelques erasmus ainsi que des roumains du Iei, on est allé manger au restaurant "traditionnel", un truc hyper luxueux assez cher pour ici, mais où on a plutôt bien mangé (boulettes de viandes accompagnées de mamaliga fourrée de fromage)... et bien discutté aussi (en anglais of course!)... merci Agata!

Et sinon, on vous a déjà montré l'interieur de notre chambre, mais jamais le batiment vu de l'extérieur...! 
Notre chambre est au cinquième étage (le dernier à droite au niveau de la photo, derrière l'arbre!)

et une petite vue du balcon sur un magnifique couché de soleil...

En ce moment, le temps est plutôt gris, pluvieux et il commence vraiment à faire froid, mais malgré ça, on a très régulièrement des beaux couchés de soleil derrière les bâtiments en face...

M'en vais vous laisser pour être en forme pour demain!
Bisous

Marie

Ps: n'hésitez pas à laisser des commentaires qui nous font toujours plaisir!

samedi 17 octobre 2009

marché

Le temps passe très très vite en réalité..
On s'est accordé encore une aprem de libre, à flâner à travers le marché, Iasi en fête oblige, évidemment.
En fait, c'est bien plus grand qu'on n'aurait pu l'imaginer !
En se promenant, on pourrait voir Paris durant les fêtes de noël, sur que ça y ressemblerait !
De grandes avenues emplies d'une foule en marche, en quête, en shopping, en fête, va t'en savoir, tous y devons trouver raison à se balader ainsi et déambuler de stand en stand.
Un nombre incroyable de fourrures et chapeaux russes, sans parler des ceux qui suivent, avec le cuir..
A croire qu'il y fait très très froid l'hiver, ça fait presque peur.
C'est vrai que le temps s'est rafraichi tout d'un coup, quelque chose d'assez effrayant.
Hier, une pluie à torrent, aujourd'hui, hé hé, ne célèbre t'on pas un jour spécial ? un joli soleil pour lequel nous avons pu assister au lever étant donné mon erreur en terme d'emploi du temps..
Un ciel tout de rose depuis notre balcon, une journée fraiche mais lumineuse comment sera la suite ?
Nous verrons nous verrons…une course contre la montre, en contre sens de sentiments, va t'en savoir ce que donnera pareille surprise préparée tant en hâte !
Enfin ça suit son cours, après une introduction à la neuro en hôpital, avec examen clinique, hop la youp, pas une minute à perdre, et le soir même, que la fête commence !
Joyeux anniversaire Marie et excuse moi/nous..et que viennent tous les étudiants de l'étage, et ceux de l'immeuble, et merci pour les dépannages niveau café, sucre, casserole..
Et que vive le vin chaud, et que l'on n'oublie pas... Ces 20 ans fêtés aujourd'hui.
Pour toi, je t'aime fort, have a good night now.

Mathilde (écrit le 15 octobre)

vendredi 16 octobre 2009

Un 15 octobre bien fêté

Quelle soirée hier soir! Quel beau anniversaire les "françaises" m'ont offert!


Les filles (Emeline, Marie-Laure, Elodie, Mathilde) ont préparé pendant toute l'après midi gâteaux (tiramisu à la polenta (il fallait trouver une recette de gateau sans four!), boissons (un délicieux vin chaud dans le tonneau acheté sur la foire à l'occasion de la Saint Paraskiva, de la palinka(eau de vie de prune locale) et bien sur bière) et commande de pizza big big (1m*1m, 2kg, ...)

Et puis, vers 19h, ils ont tous débarqués, avec d'autres erasmus rencontrés les deux dernières semaines pour venir me souhaiter un super anniversaire...! Ambiance erasmus, toutes langues confondues (beaucoup français malheureusement!)...
 

C'était sympa de fêter ça, ici... Avec pleins de gens différents!

Plus tard dans la soirées, ils sont allés faire le tour de la résidence pour inviter des gens à venir boire un coup avec nous et nous aider à finir la pizza! Super sympa de rencontrer plein de nouveaux voisins, de sympatiser avec d'autres gens que que des français et de se rendre compte qu'il y a aussi des roumains ici... ! Pleins de questions à leur poser, de discussions à partager!

On s'est quittés vers 2 ou 3 heures (si tot me dites vous? eh bin, c'est qu'on avait un peu cour à 7h30 le lendemain matin...! ) en se promettant de se revois bientot, des papiers remplis d'adresses mails...!


Voilà voilà,
encore un grand merci les filles pour tout ça! Trop émue de tout cet investissement...

Donc voilà, comment j'ai vécu, fêter mes 20 ans, quitté l'âge des "teenager" ;-)

Bisous à tous et merci pour tous vos petits mots pour mon anniv', toutes ces intentions qui me touchent énormément!
Vous sent bien prés de moi, même séparés par la distance!

jeudi 15 octobre 2009

à propos de la grippe

Vous pouvez trouver ici un lien vers des informations à propos de la grippe porcine à gaudeamus! c'est trop marrant de voir tout le monde se promener avec un masque... même faire la cuisine avec!
je comprend que les étudiants aient envie de se protéger et que au niveau directioin, ils prennent des précautions, mais là ça en devient absurde...

mercredi 14 octobre 2009

Brasov, suite et fin du récit de notre première semaine en roumanie...


Alors alors… ca remonte un peu, mais en se concentrant bien... oh, et puis finalement, des souvenirs pareils restent assez longtemps en mémoire. C’est pour parler de Brasov bien sur !
Une jolie petite ville aux rues pavées et maisons à colombage, on se serait (presque) crues à Strasbourg.
Mais non, nous voilà, au creux d’une vallée en patte d’oie et encerclée d’un mur  d’enceinte, aux tours de guets tantôt conservées telle que, tantôt transformées en bar, contraste se retrouvant également en observant du haut de la montagne tant de buildings et infrastructures modernes aux environs! mais bon, le charme y est très conservé malgré tout, et l’on y prend gout.
Lors de nos ballades, une petite visite de l’église noire, 65m de haut, decorée de tapis aux couleurs chaudes et évoquant un ensemble lumineux.. sans oublier, un sacré orgue !!

ah oui, au fait, pour compléter le tableau des ressemblances avec notre ville plein Est : ici les panneaux d’information se retrouvent bien plus en allemand qu’en anglais ! donc voila, ne suivre que partiellement l’histoire de la construction de la ville, les racines d’un protestantisme, et la compréhension de cette architecture germanique.



En outre, on y a retrouvé Britta, une amie allemande venue ici étudier la forêt, quelque chose de superbe à mon avis. La proximité avec la nature fait appel aux quelques problèmes écologiques rencontrés ici... bien qu’y ayant vu les premières poubelles de tri depuis l’arrivée en Roumanie, les petits recoins sont toujours propices à une réserve de détritus à la vue de tous, y compris des ours.
En effet, dans quelques quartiers de Brasov, ces derniers font leur apparition, à fouiller les poubelles... triste image des temps que nous vivons. Peu d’incidents d’attaque ou confrontation avec l’homme, mais bon...


Enfin voila, mais on ne peut conclure cet épisode sans un clin d’œil à Anda et Andrei qui nous ont drolement apporté ! un merci au coughsurfing ! après une première nuit dans la maison familiale, où veillait un sacré trouillard de chien, et dont on se souviendra du feuilleton au « héros à carotte », c’est un dortoir de groupe qui s’installe dans le petit appart en colloc d’Andrei ! soirée crêpe a gogo après un accrobranche dans la foret d’automne (chapeau à Anna, entre autre !! et merci au photographe resté en bas), un petit bonheur, et puis, de pouvoir échanger...


Ready pour le lendemain se lancer dans la teinture des cheveux de notre allemande blonde aux yeux bleus, voulant ainsi d’avantage se fondre dans la population. Hé oui, que de salons coiffure ces derniers temps ! ;)





en dernière excursion par ici monter à ce fameux gigantesque insigne style hollywoodien au top de la montagne, avant de se lancer dans le train de nuit (10h) pour  conclure le périple…

ainsi IASI le lendemain, l’appréhension à l’acquisition de la chambre, est ce que c’est vraiment bien réservé, comment c’est, aura-t-on internet, comment récupérer nos bagages, se repérer…et puis l’envie de commencer la fac, voir notre emploi du temps, se mettre d’accord sur tout ce qui est de l’enseignement et suivi des cours, quelle année, et puis comment va Elodie, et Valentina ?..
LAVER NOTRE LINGE ! en fait, aucun probleme avec tout ca... Que d’appréhension inutile, excusez moi encore pour ce mode stress... pouvoir s’installer et  dormir « chez soi » une première fois depuis le départ de chez nous, et reprendre peu à peu contact avec la réalité. Maintenant, c’est parti... c’est en route, comme ça l’est depuis le début...

mardi 13 octobre 2009

Au revoir le sénégal, adieu mes tresses

Hello,
Encore un messge pour ce soir... profiter d'avoir un peu de temps avant d'avoir tous les cours pour écrire au maximum ici...
Salon coiffure ici...
Ce soir, aprés 1heure passé à enlever mes tresses, j'ai une nouvelle tête...

Ah lala, ça fait bizar...
Maintenant il va falloir que je me coiffe assez régulièrement et je n'ai plus ce magnifique souvenir de Fatou Dia du sénégal... mais bon, toutes les bonnes choses ont une fin!

Sinon, on a une malade dans notre chambre qui j'espère ira mieux demain... Marie-Laure commence à avoir des frissons, fièvre, ... en espérant que ce ne soit pas la grippe H1N1...! On verra ça demain!
Bonne nuit
Marie

Petit extrait de folklore moldave de ce week end...


P1090654, première mise en ligne par marmaen.

Dans cette vidéo, que des chansons parlant du vin...

petites nouvelles de Gaudeamus

Ca y est, on est parti, lancés... des cours, des tp, ... même si on trouve toujours pas les cinquièmes années (jamais là quand on est censé avoir cour!), les cours dans les autres classes ont déjà commencé et ... ouaouh... ça change de la france... un prof qui pose des questions en permanence aux éléves, avec tout le monde qui ârticipe, qui est actif... essayer de trouver une partie des notions indispensables... apprendre seulement l'essentiel et ce qui est nécessaire... voir des patients et réfléchir aux questions à poser pour faire le diagnistique, voire les signes physiques, ... (mais pour le patient et d'un point de vue éthique, ça n'est pas trés correcte... mais avons beua retourné le problème dans tous les sens, c'est nécessaire de voir les symptomes... ) Avons passé quelque chose comme 2 heures dans les administrations et régler quelques un des problème... notre emploi du temps commence vraiment à prendre forme, avons trouver des cours de roumains, pouvons faire des gardes en service de maladie infectieuses (enfin, suivre une garde d'un médecin...), attendons d'être sûr de notre emploi du temps pour aller passer du temps libre dans les services (surement urgence pour Annabelle et Marie-Laure et Pédia pour moi)...

Et puis hier, petite soirée à la fête de Iasi... ambiance de foire avec de belles choses à acheter (choses en bois, en cuir, en laine, en argent, ... et à manger!), à voir, à écouter... nous nous sommes posées (Marie-Laure, Annabelle et moi car Mathilde et Elodie étant rentrées à Gaudeamus) autour d'un verre de vin dans un chapiteau, en écoutant de la musique... Et puis là, l'incompréhension, mais surtout la stupeur... des enfants gitans qui jouaient dans les rues tout seul s'approchent de nous et demandent à manger... ayant acheté des choses, on leurs en passe un peu. Mais un d'eux commence à se ruer sur la nourriture et à nous l'arracher des mains et puis à nous cracher dessus et à faire voler nos verres de vin encore pleins... on en est tellement stupéfait qu'on ne réagit pas... et on se retrouve trempées, stupéfaits, choquées... D'autant plus qu'un du groupe revient pour envoyer balader une assiette qui était devant nous... ne voulant pas laisser passer ça cette fois, on se lève pour les faire partir et ils fuient en courant... Pensais pas à devoir être confrontée à de tels problèmes si rapidemment... On prend alors conscience tout de suite de la pauvreté de certains ici, du manque de repaire de ces enfants et qu'on ne peut pas juger ou se mettre à la place d'eux... en soit, pas grave, mais en reste marquée... peut être avais un image trop innocente de la pauvreté...? ne sais pas trop quoi en penser...
Sinon, le reste de la soirée plutôt sympa, bon nombre de discussions avec des gens qui en nous entendant parler avec un accent nous demandent d'où on vient, tour de manège pour les filles, ...

Aujourd'hui, en rentrant des cours, on a eu la surprise de voir beaucoup d'étudiant avec des masques... Et en se renseignant un peu, la grippe A est arrivée ici ... à Gaudeamus (la "cité universitaire") et à notre étage, tous portent des masques... 6 hospitalisations et beaucoup de personnes avec des symptomes... à notre étage, chambre des contaminés, poste de médecin, et impossible de sortir dans le corridor sans masque... le médecin est venu pour nous en donner, nous dire d'aller se présenter en cas de symptomes et interdiction d'aller dans les autres étages et de sortir pour autre chose que des cours... la télé est venu faire des interviews des gens d'ici et Valentina (l'étudiante erasmus italienne aussi en médecine) a répondu que non, elle n'était pas du tout terrifiée... ce qui lui a valu des yeux ronds d'étonnements des journalistes!
Mais ne vous inquiétez pas, à part Marie-Laure qui est de nouveau malade (pas de la grippe!), tout va bien... et si on est malade, c'est plus pour être rentrée sous une pluie torrentielle des cours qu'à cause d'une contamination de nos voisins!
Vous tenons au courant de la tournure de ces événements!

La revedere si noapte bunà,
Marie

week end en moldavie

Hola, comment allez vous?
Alors ce petit we...
Vendredi aprem, libre, après un cours d'urologie, à l'hôpital, d'emblée mises dans le bain, avec quelques visites dans les chambres.
On a pris un peu de repos, et commencé les courses que la prof de langue nous avait conseillé de faire.
C'est la fête de Iasi la semaine qui vient, et "on" attend beaucoup beaucoup de monde, je ne sais pas ce qu'il en sera.
Toujours est il, que la peur des tziganes se fait ressentir, et les longues queues aux caisses. Enfin voila, plusieurs kg de tomates, courgettes, choux, aubergines, qu'on mange facilement ici..raisin et banane..un plein de fruit et légume.


Bref, et le soir rejoindre Julia (étudiante roumaine en 6eme année), qui était la il y a un an, a Nancy et que nous avions revue avant de partir. Ça en valait drôlement la peine étant donné le concert auquel nous avons pu assister.
D'un orchestre symphoniste, ou le violon était sur le devant de la scène…!
Apres, un petit tour dans un restaurant panoramique, à gouter vin doux et sec, roumain, en compagnie d'un connaisseur parmi les amis de Julia. C'était super de la revoir, toujours aussi communicative.


Un reveil plus ou moins difficile le lendemain alors, avant de sauter dans le bus, direction Moldavie capitale.
Une frontière quelque peu contrôlée, avant d'entamer une route à faire sauter les crèpes!
Dans un premier temps, dans les rues, entourées de petits stands de marché, de musique, une bonne ambiance pour nous encourager: car sans réelles nouvelles de la fête du vin (bizarre bizarre..),  la fatigue pointait son nez. Mais une fois sur place, sûr, on y est!
Rien de très traditionnel, au milieu d'une sorte de parc d'attraction, sans oublier ce petit train de minnie et mickey rempli d'enfants, cheminant entre de nombreux stands en free service de vin. et puis tant de gens nous abordant, discuter était plutôt fun on va dire, étant donné la sobriété des gens par ici. english, french, roumain, un drôle de langage.



Enfin voila, parmi eux, un peintre (fresque dans les églises orthodoxes), que l'on a suivi la nuit durant. Autres rencontres, Allemands et Français en volontariat, orphelinat et camps de réfugiés...
Enfin voila, clopin clopant, nous posant avant de danser un peu, juste assez longtemps pour que l'appareil photo saute de la poche! Bref, la soirée prend une autre tournure , mais c'est comme ca.
Il faisait un veritable froid de canard, le vent était horrible, et l'on commence une petite marche jusqu'à un bar « hyppies », un bus en guise de comptoir. Enfin, comme quoi tout finit toujours par s'arranger, voila la suite, assez inespérée.




Entreprendre une marche de nuit jusqu'à la gare..et  un train (aux banquettes en bois, semblables à celle de notre coure ;) ) à 4h, arrivée prévue dans un village a la frontière à 7h du mat, toquer a la porte des parents de notre "guide", frigorifiés et génés. la petite troupe que nous étions, un portugais Fernando, une allemande Ilona, une italienne Vallentina, et 5 francais
; malgré ce nombre, cette heure, l'on nous prépare un copieux petit déjeuner, suivi d'un sommeil au chaud, rohlala, merci! doit on parler des crêpes, du gâteau au chocolat (le bienvenu pour tous les addicts au chocolat, on n'en trouve si peu digne de ce nom =) ), poivrons farcis de riz, pastèque, fromage?!? le sens de l'accueil ne s'arrête pas a l'hébergement, et se poursuit jusqu'à nous raccompagner à la gare. 
hopla, direction Iasi!

Mathilde

samedi 10 octobre 2009

Jamais nous n'aurions pu nous attendre à la grandeur qu'a finit par prendre ce petit périple.  L'arrivée à Sinaia dans la soirée, et un lundi, qui s'avère, entre autre, être jour de fermeture du château, nous a valu quelques hésitations. Trouver un camping, élaborer un programme pour les jours à venir, avec cette folle envie de s'évader en randonnée, peut être même pour une nuit ?
Toujours est il qu'il fallait penser au logement du soir, et c'est  partagées entre l'espoir de pouvoir camper la tente dans un jardin, ou la possibilité de marcher jusqu'à un refuge aux alentours, qu'on a emprunté cette ruelle à travers les hôtels desservant une clientèle touristique pendant la haute saison.
Si cette période de l'année nous donnait le désavantage de ne plus trouver de carte, et l'incertitude de trouver  refuge ouvert, prix des télécabines, elle s'est révélée opportune au moment même ou l'on a croisé cette petite dame. Conduit un peu plus haut, des habitants nous offrirent ainsi de quoi nous loger, au chaud, avec  gazinière, et devinez ce qui rime avec ceci… ? un course pour acheter du thé !! et oui ! bref, un grand luxe alors que nous réalisions oh combien il aurait été difficile de se tenir chaud sous cette toile de tente même pas imperméable ! 

 Enfin bref. Une bonne nuit et la décision fut rapidement prise de monter, monter la montagne. Ce à quoi nous nous attendions moins était de tomber sur un jeune, travaillant à ramasser les déchets sur les chemins empruntés par les randonneurs (malheureusement, il y'en a !), qui nous a tenu la conversation, servit de guide, et maintenu à un rythme d'athlète jusqu'au premier cap (500m de dénivelé ). 

Ensuite par contre, nous n'avons pas suivi son « itinéraire conseillé » qui était soudain apparu comme irréalisable avant la tombée de la nuit et du froid. Alors voila, à moitié pressées par le temps, prendre ces télécabines jusqu'à 2000m, et arriver dans un climat déjà plus frais, soumises au vent, sur cette grande grande étendue presque sauvage à perte de vue. Soufflées par la beauté du paysage peut être, le pas allait de bon train, à travers minis forêts de sapin où l'oreille se tendait à l'affut d'un éventuel ours..


Et puis se retrouver à casa Babele, y photographier les cartes pour s'orienter le lendemain,  cotoyer  des jeunes nous aidant  encore par la suite. A partir de ce lieu où les roches semblent  étre  tombées du ciel, (comme de grandes stelles: une tête de bonhomme, champignon,.), en route mauvaise troupe, dans un brouillard qui ne désépaissit pas. 


Tant qu'arrivées à la grande croix de la fin de la 2nde guerre  mondiale. Sentir les gouttes perler le long des cheveux le temps de quelques photos avec nos barman au bar du ché et guide à Bucarest, rencontrés la veille
Enfin voila, clopin clopant, descendre la falaise, cette fois ci sans pouvoir louper les croix bordant le chemin.. entre effet de brume marine dévoilant, effaçant le panorama de nos yeux.

Et puis la foret d'automne, ses couleurs, que la rapidité de la descente nous laissait à peine le temps de savourer.
Nouvelle destination : Brasov, on reviendra..nous attendent encore le mont Omu, Bram, château de Dracula
Mathilde