lundi 2 novembre 2009

Sarmale

Parce que la découverte d'un pays passe aussi par la cuisine, la gastronomie, je vous mets une recette de cuisine trouvée sur marmiton de sarmale... Recette surement proche de celle goûtée chez Annie ce week end! Pour que vous puissiez vous aussi expérimenter cette délicieuse cuisine populaire!


Voici un petit sarmale (sarmaluce) de Annie

Préparation : 40 mn
Cuisson : 2h30

Ingrédients (pour 6 personnes) :
- 1 kg de viande de porc hachée (ou comme chez Annie, au poulet)
- 200 g de riz rond
- 300 g d'oignons
- 40 cl de sauce tomate
- 2 kg de chou (on peut remplacer par des feuilles de vigne, ou dans des poivrons blanchis et creusés)
- 1 botte de persil
- sel et poivre
- bouillon de poule ou boeuf

Préparation :

Faire tremper le riz dans de l'eau.
Hacher les oignons et les faire revenir dans une poêle avec un peu d'huile.
Dans un saladier mélanger, les oignons, la viande, le riz (égoutté), la moitié de la sauce tomate, le poivre, le sel et le persil haché.
Bien mélanger et ajouter une tasse d'eau tiède.
Faire blanchir les feuilles de chou (ou de vigne).
Découper les feuilles de choux en carrés de 10 cm x 10 cm environ en
laissant la nervure centrale de côté.
Mettre une petite cuillère de farce au centre, replier et rouler.
Couper le reste de choux en lamelles. En mettre une couche dans une cocotte en fonte, poser les sarmales dessus et recouvrir d'une autre couche de choux.
Rajouter les cubes de bouillon, la sauce tomate et couvrir d'eau. Laisser cuire à feu doux pendant environ 2 heures (ou 2h30 si on utilise des feuilles de vigne).
Si on veut les faire réchauffer, les mettre dans une poele avec un peu d'huile!
A déguster avec de la mamaliga et de la crème...
Pofte buna

Le bonheur des retrouvailles...

Rentrer d'un week end chargé en émotions, avoir découvert une "maison du bonheur" et une "nouvelle maman roumaine"!
A Bacau, nous avons retrouvé Annie, cette professeur de français en Roumanie rencontrée dans le bus lors de notre voyage jusqu'ici! Une personne exceptionnelle avec un cœur grand comme ça, si gentille et accueillante!
L'espace d'un week end bien trop court, avons retrouvé la joie d'être comme en famille, se sentir comme chez nous, ne pas avoir à s'inquiéter de ne pas être compris... pouvoir se confier, parler librement, de tout, de rien, sans avoir peur de déranger, de choquer!

Avant de partir à Bacau, nous avons tout de même fêté halloween! Même si personnellement je n'aime pas cette fête (trop marketing), c'est une bonne occasion pour se retrouver et faire la fête! Et puis, l'association des étudiants en médecine ayant organiseé quelque chose, on y est allé... Ambiance super sympa... Déguisements en tout genre... Citrouilles creusées... Vin chaud... Danses folkloriques tous ensembles entrecoupant les musiques plus modernes!



Retrouvailles avec Annie, et puis, s'installer dans son petit appartement bien douillé... Avant d'attaquer la cuisine... Bonheur de pouvoir cuisiner comme ça toutes ensemble... Mamaliga, sarmale (ou sarmaluce parce que tout petit) et Filet mignon au vin blanc n'ont plus de secret pour nous!
A midi, Annie avait aussi invité Claudia, qui a habité chez elle de l'âge de 8 ans jusqu'à 15ans pour pouvoir aller à l'école en ville! Jeune fille adorable!
Au menu de ce petit repas, en plus des sarmale et de la mamaliga (faite d'une certaine façon, avec une casserole particulière en fonte), nous avons eu droit au roulé au chou fleur (budincă din conopidă), gouda au cumin français (de ses voyages en France, elle ramène toujours quelques produits qu'elle ne trouve pas ici!), salade de petits légumes style macedoine! Sans oublier la tsuica et le vin rouge sec (pas trés courant ici, ils sont plutôt doux normalement!)... Un vrai régal, ces mets n'ont rien à envier nos plats français! Et puis autant de plaisir à l'aider à préparer qu'à manger! 

Tableau noir de l'aprés midi, Mathilde s'est rendue compte qu'elle avait perdu sa sacoche avec tous ses papiers, l'argent, surement glissé du sac dans le bus en voulant sortir des affaires... Mais aprés un coup de fil à la police, nous décidons de remettre les démarche au lendemain!
Ballade dans Bacau; deux pas pour aller jusqu'au marché puis au centre ville... Se laisser guider, ne pas réfléchir à que faire, comment le faire, ... être là, en bonne companie...

 

Et puis aprés une petite leçon de Roumain bien vivante, c'est épuisées que nous allons nous coucher!

La température par rapport à Iasi est bien plus basse... Chaque sortie dehors demande une grande dose d'énergie... de la volonté pour s'exposer au froid alors qu'on est si bien à l'intérieur!
Mais il faut régler cette histoire de papiers perdus! Alors après visite au poste de police, rédaction d'une lettre, direction la compagnie de transport massaro... qui nous déclare que "non, nous n'avons pas fait de trajet Iasi Bacau hier à 8h, ce ne peut pas être dans un de nos bus que vous avez perdu votre sac! Appeler la compagnie Bronson, ils ont fait ces trajets!" Bronsons à leur tour nous déclare qu'ils n'ont pas fait de trajet la veille, un jour impair, que ça ne peut être eux! On tourne en rond, ne savons pas à quel discours se fier... Verrons ça le lendemain à Iasi où ils ont un pôle de police spécial pour les papiers européens!



Cathédrale en construction


Eglise où va Annie



 Mariage orthodoxe
Profitons d'être à l'autre bout de la ville pour la traverser à notre rythme à pied, passer devant la cathédrale en construction (qui deviendra une fois finie la deuxième cathédrale orthodoxe d'europe aprés celle de Moscou), puis entrer dans la petite église orthodoxe où un mariage est célébré. Eglise richement décoré d'où sortent des chants religieux à plusieurs voix... n'y restons que quelques instants mais nous sommes impressionnées par cette cérémonie...
Dernier mariage avant noël car dans quelques jours les orthodoxes vont entrer en "jeûne"... jusqu'à noël... pas de viande ni produit animal excepté du poisson le samedi et dimanche... et pas de mariage baptême, ... pour se préparer à noël...
Apprenons ici un peu plus de la religion orthodoxe. Interessant de pouvoir comme ça discuter avec des gens qui célébrent Dieu autrement! Et regarder les nombreuses ressemblances!

Journée bilingue! Ou plutôt principalement roumaine puisque Annie pour nous faire progresser en Roumain ne nous parle presque que avec cette langue, ne traduisant seulement si besoin est! Ce n'est vraiment qu'en discuttant qu'on peut progresser... Apprendre dans les livres ne suffit pas. Et rien de tel qu'Annie comme professeur qui nous explique toute l'histoire des mots, les ressemblances avec le français pour bien retenir!

C'est triste de devoir déjà repartir qu'on se quitte, n'ayant même pas eu le temps de regarder les photos du voyage en France ou de la famille d'Annie! Triste de quitter ce petit havre de bonheur...
Mais riche d'une nouvelle amitié...

Bacau nous attend, on reviendra bientôt... peut être pour les fêtes de noël!

Et pour finir la journée en beauté, en arrivant à la gare, on passe à l'agence (massaro puisque sommes sûres d'avoir pris le bus avec eux) pour signaler la perte de la sacoche et un coup de téléphone plus tard, ils nous annoncent qu'ils l'ont retrouvé à Bacau dans le bus... Ils la feront parvenir par le bus de nuit jusqu'ici! Attendons de voir ce qu'elle contient et si aucun papier n'a été volé avant de sauter de joie, mais finalement, tout est bien qui finit bien! Espérons que ce sera la dernière frayeur du genre! Mais avec Mathilde et moi, rien n'est moins sûr!

Marie

jeudi 29 octobre 2009

rayon de soleil sur Iasi

au sortir de l'Hopital Recuperare, exentre par rapport a la fac de medecine, prendre un peu du soleil dans la fraicheur de l'air..gambader en traversant la voie de chemin de fer avant de se perdre entre de petites ruelles resonnant de jeux d enfants, des jardins dans Iasi, avec des sepp du raisin et pommiers! etre courtisee d un baise main respectueux, aider une personne agee tombee a terre en traversant la route, au milieu des voitures. plus de peur que de mal, jai eu peur. s arreter encore, a ecouter ce petit bonhomme jouer du violon, et tout de go apres ce petit tour necessaire pour decompresser, dans quelques livres a etudier..
l on en a a photocopier. ici, ca ne va pas de main morte de ce point de vue la. nombreuses sont les boutiques s'y dediant. des livres entiers, feuille par feuille ils scannent? aucune idee, mais la chaleur y est etouffante et l'odeur d'encre brule la gorge..un metier pas tres drole.
en remontant la grand rue, pas de jeunes avec une grosse bulle sur la tête (style casque de moto geant à travers laquelle on ne voit pas les yeux) nous présentant si frequement mini-cannettes de coca zero.
en distribution libre, incitation, dependance? cigarette fines, bière en éprouvette, tous les moyens sont bons, dans les bars, cet usage est aussi de coutume..

L'hopital

Les séances à l'hopital... Dont nous pouvons profiter pleinement cette année! Enfin pouvoir être confrontéew à des patients même si cela n'est pas toujours évident, connaître les gestes indispensables à faire, les examens physiques, ... essayer de poser les quelques questions qu'on connait en Roumain, puis deviner la réponse, ou se laisser guider par les autres étudiants et attendre leur traduction ... cela dépend de l'envie, de la facilité, ...
Hier, ai eu la chance de rencontrer un patient qui parlait trés bien français... Pouvoir enfin poser moi même les questions... et se sentir perdue dans tous les renseignements nécessaires à demander! mais heureuse de pouvoir m'exprimer librement sans être obligée de taire certaines choses parce que ne sachant pas les dire! Essayer de le rassurer sur son problème, lui laisser le temps d'en discutter pleinement... au final, n'ai pas recueilli toutes les informations nécessaires, mais lui s'est senti tellement heureux de pouvoir raconter et de parler en français que finalement, le reste n'est pas important; on n'est pas encore médecin et on est là pour apprendre... comment écouter, laisser la place au patient de s'exprimer, sans lacher le fil de l'interrogatoire?! questions sans réponses pour l'instant mais vais y travailler!
Aujourd'hui, quelque peu honteuse d'avoir été confrontée à cette dame trés anxieuse vis à vis de son problème neurologique... Honteuse de ne pas pouvoir parler pour la rassurer, honteuse de devoir faire l'examen sans que personne ne lui explique ce qui va se passer, honteuse de voir mon groupe qui ne s'intéresse pas vraiment à elle, juste à sa pathologie! et de ne rien pouvoir y changer! Et puis voir le regard des infirmières ou aides soignantes envers tout le groupe qu'on est, génant le passage, leur travail, perturbant les patients.
Espère faire mieux la prochaine fois... we will see...
Marie

La traviata

Les trois dernières soirées ont été bien remplies... sortir pour aller à la rencontre, essayer de ne pas trop penser à tout ce qui nous attend comme travail en rentrant, et profiter au mieux de la Roumanie, ne veux rien regretter!

La première soirée réunion avec l'association des étudiants français de Iasi (AEFI qui dépend du centre culturel français)... Beaucoup de projets, soirées en perspective et puis monter une pièce de théâtre, une chorale (suivre les traces de mes parents mais en franco-roumain! ;-) ) Et passer deux heures dans le froid à discuter, juste pour le plaisir de partager ces expériences, apprendre la roumanie et faire connaissance... Tellement de choses à se dire qu'il a été dur de se quitter! Repoussant chaque fois le temps des au revoir!

Et puis le lendemain, pour renchainer sur une autre réunion. Carabin version Roumaine... bien plus actifs que nous en matière de santé publique, aide aux étudiants et Solidarité. Avec des visites dans les orphelinats et les maisons de retraite, des soirées, des actions pour la journée mondiale de prévention du diabète, de l'aide pour les stages à l'étranger... enfin le peu qu'on a compris! Et puis, grand événement à la fin de la semaine; une "halloween party"... Alors retardons notre départ pour Bacau, profitons de cette occasion pour rencontrer d'autres étudiants en médecine! Julia passe nous chercher vendredi soir, ça va être la course au costume pour trouver comment se déguiser! si vous avez des suggestions!

Hier soir, profitant de la richesse culturelle de Iasi et de tous les spectacles, opéra, concerts, ... proposés, nous sommes allées voir "La traviata"... Opéra italien... avec des acteurs roumains! Même avec Valentina parmi nous et l'aide des sous-titres roumains, nous n'avons pas réussi à comprendre l'histoire (les acteurs ne parlant pas très bien roumain, c'était dur pour elle de comprendre d'autant plus quand ils chantaient!)... Mais voilà tout le charme des opéra, essayer de deviner plus que de comprendre, se laisser bercée par la musique et entrer dans l'ambiance... et puis en rentrant, vite vite regarder l'histoire et tout reprendre depuis le début pour comprendre tel ou tel geste!


Bonne journée à vous
Marie

mercredi 28 octobre 2009

Rien de tel qu'un petit tour dehors pour se ressourcer.
Dehors de  « Gaudeamus hotel » notre cite u, dehors de la ville, dehors du système, des cours..
Prendre un peu de distance avant de s'y replonger, sans même trop y réfléchir, juste suivre les jours.



La nuit, alors que Mlle lampe frontale devient compagne pour quelques errances à travers les couleurs de feuilles mortes récoltées le jour durant, entendre les chiens.
D'un coup se retrouver, pour ceux qui connaissent l'anecdote, retrouver l'angoisse à travers l'agressivité des chiens, infatigables et effrayants rodeurs de nuit. Mais autour des poubelles ils ne sont seuls.
En réalité, la nuit tombante s'accompagne de la venue de nombreux pauvres gens, à chercher en les poubelles dessous nos fenetres..du haut de notre perchoir 5eme étage, de notre cuisine où se prépare une petite rencontre encore , à peine percevoir entre 2éclats de rire le froissement des sacs poubelles, le roulis des canettes sur le sol de bitum. Entre 2 exclamations mixes de Portugais/English/Français, ou d'autres intonations toutes aussi exotiques, la bouteille roule roule.
Il y avait une comptine, qu'enfant l'on apprenait. La bouteille était pomme et s'en allait finissant sur le toit de l'école, ou encore l'histoire de la galette toute chaude laissée sur le rebord de la fenêtre,..
Avec moins d'innocence, la roue qui tourne, où le temps qui passe à présent, et le contexte nous emporte ailleurs..Une lecon datant d'il y a une semaine par exemple.
Après un vendredi de cours un RDV donné pour 17h aux urgences de l'hopital Parhom, là où nous étudions l'urologie. Une petite garde nous y attend, en réalité, on avait bien peu idée de ce qu'on y ferait. A travers des couloirs rejoindre ce premier étage où sont patiemment assis ceux venus pour une petite consultation.. Et enfin atteindre cette salle étriquée où s'alignent 5lits, y siègent 2bureaux, un recoin pour une machine d'analyse urinaire, et surement un autre machine que ne suis parvenue à voir..pour ce qui est du reste, on dira que c'était en mouvement, du mouvement. Des slaloms entre les quelques malades arrivés ici un peu par erreur (Comme nous? Qu'a t'on à faire ici? Trop nombreux, genant le passage et inutiles). Tendre l'oreille lors de l'interrogatoire réalisé par la jeune fille en bleue, regarder celui en vert l'aider a s'allonger, se déchausser. Manœuvre de prise de tension, puis un docteur blouse blanche, la docteur terminant la consultation. Les conclusions sont souvent épiques, et rapidement tirées. Pas la peine de s'attarder longtemps sur les cyanoses, vergetures, l'odeur et les discours pour le moins louffoques suffisent. Ainsi, malgré le triste tableau, voici ce 63gènaire offrant quelques fou rires à un service en peine, de quoi oublier les différents entre la blouse orange de l'ambulancier et la « reception ».
Il faut savoir, d'après ce que l'on en a compris, l'hopital de garde change chaque soir, et donc l'accueil des urgences suit ce planning un peu spécial. Dur de se repérer entre toutes les couleurs de blouses, et le nombre que nous étions, impossible à dire. Ainsi peut etre en moyenne de 7par patient.
 

Le concert, un concert, de jazz s'il vous plait! En avant la musique, un groupe allemand:, le suivant Français (Pulcinella), un sacré clin d'œil au p'tit papa fêtant son anniversaire. Ainsi soirée se faisant,
Une ambiance bien dynamique dans le bar animé de nombreux étudiants.
Un brouhaha à cacher alors, en augmentant un peu plus le volume, comme il est coutume de le faire ici. Mais ca n'a pas retenue l'envie de s'approcher encore pour observer l'art avec lequel les instruments étaient joués; un regal de soubresauts, synchronisation, du genre tango à musette, folk à jazzy, on s'en ira sautillant, glissant avant de s'endormir, ces petites feuilles de RDV sous chacunes des portes de l'étage (40 chambres, de colloque de 2 ou 3), qui viendra demain?
 

RDV dans la cuisine, hé oui, ca rappelle déjà qques souvenirs ca. À préparer le tout, au menu du jour cette fois: galettes de pommes de terre, kliffe accompagnés de compote de pommes, mais y'a pas à titiller, ca n'a guère fait le poids en comparaison avec les pâtes, italiennes évidement.. Peu de monde au départ, puis notre lieu de vie commun se peuple peu a peu, autour du vin chaud qui peut être en a appelé quelques uns. Parler fort pour se faire entendre, et profiter avant l'heure fatidique 21h45, fermeture des marmites, une vaisselle à tire la rigo, possible que l'on en cherche encore quelques fourchettes devant s'être inopportunément glissées en quelques chambres attenantes.
Enfin voila, le tour est joué, mais pas fini pour la majorité qui ne louperont pas leur vendredi soir!



Dans l'exploration de la ville, nous ne sommes pas tres forts..pas grand-chose de réellement visité, nous ne nous arretons pas vraiment. L'on y trouve alignés de petits stands ou kiosques, « boulangeries » , fast food, fleuristes, Billetteries..ainsi s'y mèlent odeurs et parfums, souvent là à attiser nos estomacs en attendant le bus.


Le nombre de gens, « la fleur à la bouche » peut etre pas, non, mais la rose à la main, est impressionnant.. C'est chouette de voir un présent si simple, si populaire eet courant par ici.
Accorder une importance à ces petits choses la. Enfin bref, le jour la, ce n'est pas à travers une roseraie que l'on s'est promené, mais simplement en les allées du jardin botanique. Les tulipes de nos plate-bandes se trouvent remplacées par les crysenthemes. Immense parc, au départ aménagé, puis retrouvant de son état sauvage au fur et à mesure de nos pas. Sentir la fraicheur de l'air alors, et la musique paisible résonnant en le parc. Ca fait du bien. Les rues de la villes ne sont pas que marchandes mais axes routièrs, parcourus de tant de bruits, pots d'échappement,..





Alors voila, toutes les occasions sont bonnes, et merci Valentina de nous avoir suivies dans cette petite excursion du dimanche, malgré la petite nuit passée. Se lancer, guide de poche en main, voir du pays, un village, un monastère? À 1h de la plus ou moins, parfait.
Après un petit détour par la gare routière trouver la station du départ car, puisque sans carte du pays, nous avancions un peu à taton. Le bus lui aussi a bien tatonné creux et bosses de cette route à travers bois . Une forêt interminable de rouge oranger, brun voir sans feuille. Il est possible que le chemin n'aille pas plus loin que Dubrovats, du moins c'est l'impression que cela donnait. Nous allions jusqu'au bout.
Quelques conseils auxprès d'un couple de passagers avant de cheminer en direction du lieu dit. Le bus de retour sera pour 17h. Alors tout de go, sous un ciel grisatre, descendre une ruelle pallissadée, maisonnettes en retrait encerclées d'un petit espace de nature, voir verger, croiser un match de foot, ou quelques habitants, nous étions semblables à des touristes s'avancant en des terres en lesquelles nous ne nous savions si les bienvenues, ou dérangeant. Les sourires des plus vieux, les pommes jetées par une petite troupe d'enfants d'un sommet d'une colline..et l'invitation chaleureuse et spontannée, à partager un petit coin de chaleur de la famille de Nicoleta. Du dehors à dejeuner un peu de pain/fromage, nous passions au verre de vin, noix et petits pains locaux. Sans oublier les bonbons des enfants, avant le café. Enfin, à travers quelques mots de roumains baraguouinés de ca et la, se faire comprendre, et comprendre. Il y a une école au village pour les enfant jusqu'à la 7ème, ensuite, ils partent sur Iasi. L'on y apprend les débuts de Français et anglais. Les parents ici travaillent aux champs, ils avaient des volailles et vaches. 

Aussi, demander la recette des petits pains, la technique pour préparer les coings, tous ceux la qui finiront sur notre dos! (l'on reviendra en effet, avec pas loin de 7kg de pommes, bien 5de coings, grand sac de noix ainsi qu un autre de leurs petits pains..merci merci!)
Et ce sens de l'hospitalité qui ne s'arrete à offrir des biens, sinon du temps, du partage et des échanges. Nous comprendre, que vient on faire ici, nous montrer, ce qu'ils ont, tout simplement, leur quotidien autant que ce qui valait pour nous de bonus : un tour en caleche.  
Ainsi finir par devoir quitter la petite pièce meublée d'un lit, une table, armoire, et tabourets, suffisant pour un accueil au grand cœur, et la 2de avec son poele, et eau tirée d'un des puits du village. 
 L'on ne sait exactement comme ils se sentent. Ils nous ont dit avoir perdu 2vaches ces derniers jours. Un coup dur certainement,si vaguement évoqué pourtant.









Aider à l'attelage de 2chevaux des voisins Dana et ses filles, et remplissage de la charrette de paille, couvertures pour notre petit confort, l'on démarre au quart de tour, manquant de peu l'angle du portail lors du quart de tour en trombe. Cheveux au vent, ca va vite. Et la main d'au revoir se fond vite dans le décor.
Déjà l'on nous parle de revenir.

à peine le temps de leur avouer notre admiration à leur facon de conduire, qu'ils nous félicitaient den faire autant avec une voiture ainsi que la proposition etait faite, d'un week end ,venir prendre quelques cours de cheval…! Ou à Noel en apprenant que l'on ne rentre en France en famille! Une chose est sure, on a fait un plein de bon air, une recharge de batterie pour…la semaine entière?..
Mathilde

mercredi 21 octobre 2009

rien d'exceptionnel

Ca fait plusieurs jours qu'on a rien écrit sur le blog, car rien vécu d'exceptionnel ces derniers jours, pourtant, même notre quotidien maintenant a un goût de Roumanie...!
Alors on va vous raconter un peu nos journées...

Réveil matin 7 heures, je me lève comme une fleur... (stop, on arrête là la chanson!) et là, c'est la course à la cuisine pour faire chauffer l'énorme marmite (environ 10 litres) d'eau nécessaire pour fournir suffisamment de thé ou de café pour nous trois ainsi que remplir la thermos de Mathilde!
Petit déjeuner comme en France avec en plus du fromage pour bien caler... ici, ils ont l'habitude de manger au petit déj omelette et fromage, mais pouvons pas manger comme ici parce que la cuisine n'ouvre qu'à 7h30 si ce n'est pas 8h... ou parfois, on a la chance d'avoir des covrigi (ces petits pains mi-sucré, mi-salé avec des graines de pavot)

En fonction des hopitaux et des cours (on est dans pour l'instant dans 4 hopitaux différents), on va à pied ou en bus (numéro 28b, le plus blindé, plus que les tram nancéens et celui qui passe le moins souvent!) aux cours... Dans le bus, c'est parfois déconcertant de voir monter des personnes avec des grands sachés et dedans des bestioles (poulets, ou autre) encore vivantes...
Ici, la majorité des personnes est orthodoxe et devant chaque église, ils font le signe de la croix (dans le sens inverse de nous)... Donc dans le bus, tous les 5 ou 6 minutes vu le nombre impressionnant d'église, des jeunes et des moins jeunes se signent de la croix! coûtume encore bien conservée!


La pratique est super interessante, des étudiants dans l'ensemble motivés qui posent pleins de questions aux profs et des profs qui construisent les cours en fonction de nos connaissances... En Urologie, on doit interroger et examiner deux patients à chaque fois... Heureusement qu'on est par groupe de deux ou trois dont certains parlent bien roumain... On apprend beaucoup et les étudiants sont toujours prêt à nous aider, nous traduire, ... Ce sont des étudiants étrangers qui viennent faire en Roumanie plusieurs ou toutes leurs années de médecine pour avoir de cours en Anglais et de meilleur niveau que dans leur pays... Il y a des portugais, des israéliens, arabes, tunisiens, irakiens, indiens, ... de toutes horizons, des quatre coins de la terre... mais ils n'ont ici pas les mêmes droits que leur collègues roumains... (pas de réductions étudiantes, pas ou peu de places dans les cité universitaires, ...)
Bon, reprenons le cours de notre journée... Souvent, pas le temps de manger car il faut sauter dans un bus pour arriver à temps au cours d'aprés... et puis on enchaine comme ça jusqu'à 3h, 4h ou plus en fonction...

Le soir on mange rarement seuls... entre Valentina, ou d'autres qui viennent manger avec nous, on s'ennuie pas...


Dimanche soir, avec quelques erasmus ainsi que des roumains du Iei, on est allé manger au restaurant "traditionnel", un truc hyper luxueux assez cher pour ici, mais où on a plutôt bien mangé (boulettes de viandes accompagnées de mamaliga fourrée de fromage)... et bien discutté aussi (en anglais of course!)... merci Agata!

Et sinon, on vous a déjà montré l'interieur de notre chambre, mais jamais le batiment vu de l'extérieur...! 
Notre chambre est au cinquième étage (le dernier à droite au niveau de la photo, derrière l'arbre!)

et une petite vue du balcon sur un magnifique couché de soleil...

En ce moment, le temps est plutôt gris, pluvieux et il commence vraiment à faire froid, mais malgré ça, on a très régulièrement des beaux couchés de soleil derrière les bâtiments en face...

M'en vais vous laisser pour être en forme pour demain!
Bisous

Marie

Ps: n'hésitez pas à laisser des commentaires qui nous font toujours plaisir!

samedi 17 octobre 2009

marché

Le temps passe très très vite en réalité..
On s'est accordé encore une aprem de libre, à flâner à travers le marché, Iasi en fête oblige, évidemment.
En fait, c'est bien plus grand qu'on n'aurait pu l'imaginer !
En se promenant, on pourrait voir Paris durant les fêtes de noël, sur que ça y ressemblerait !
De grandes avenues emplies d'une foule en marche, en quête, en shopping, en fête, va t'en savoir, tous y devons trouver raison à se balader ainsi et déambuler de stand en stand.
Un nombre incroyable de fourrures et chapeaux russes, sans parler des ceux qui suivent, avec le cuir..
A croire qu'il y fait très très froid l'hiver, ça fait presque peur.
C'est vrai que le temps s'est rafraichi tout d'un coup, quelque chose d'assez effrayant.
Hier, une pluie à torrent, aujourd'hui, hé hé, ne célèbre t'on pas un jour spécial ? un joli soleil pour lequel nous avons pu assister au lever étant donné mon erreur en terme d'emploi du temps..
Un ciel tout de rose depuis notre balcon, une journée fraiche mais lumineuse comment sera la suite ?
Nous verrons nous verrons…une course contre la montre, en contre sens de sentiments, va t'en savoir ce que donnera pareille surprise préparée tant en hâte !
Enfin ça suit son cours, après une introduction à la neuro en hôpital, avec examen clinique, hop la youp, pas une minute à perdre, et le soir même, que la fête commence !
Joyeux anniversaire Marie et excuse moi/nous..et que viennent tous les étudiants de l'étage, et ceux de l'immeuble, et merci pour les dépannages niveau café, sucre, casserole..
Et que vive le vin chaud, et que l'on n'oublie pas... Ces 20 ans fêtés aujourd'hui.
Pour toi, je t'aime fort, have a good night now.

Mathilde (écrit le 15 octobre)

vendredi 16 octobre 2009

Un 15 octobre bien fêté

Quelle soirée hier soir! Quel beau anniversaire les "françaises" m'ont offert!


Les filles (Emeline, Marie-Laure, Elodie, Mathilde) ont préparé pendant toute l'après midi gâteaux (tiramisu à la polenta (il fallait trouver une recette de gateau sans four!), boissons (un délicieux vin chaud dans le tonneau acheté sur la foire à l'occasion de la Saint Paraskiva, de la palinka(eau de vie de prune locale) et bien sur bière) et commande de pizza big big (1m*1m, 2kg, ...)

Et puis, vers 19h, ils ont tous débarqués, avec d'autres erasmus rencontrés les deux dernières semaines pour venir me souhaiter un super anniversaire...! Ambiance erasmus, toutes langues confondues (beaucoup français malheureusement!)...
 

C'était sympa de fêter ça, ici... Avec pleins de gens différents!

Plus tard dans la soirées, ils sont allés faire le tour de la résidence pour inviter des gens à venir boire un coup avec nous et nous aider à finir la pizza! Super sympa de rencontrer plein de nouveaux voisins, de sympatiser avec d'autres gens que que des français et de se rendre compte qu'il y a aussi des roumains ici... ! Pleins de questions à leur poser, de discussions à partager!

On s'est quittés vers 2 ou 3 heures (si tot me dites vous? eh bin, c'est qu'on avait un peu cour à 7h30 le lendemain matin...! ) en se promettant de se revois bientot, des papiers remplis d'adresses mails...!


Voilà voilà,
encore un grand merci les filles pour tout ça! Trop émue de tout cet investissement...

Donc voilà, comment j'ai vécu, fêter mes 20 ans, quitté l'âge des "teenager" ;-)

Bisous à tous et merci pour tous vos petits mots pour mon anniv', toutes ces intentions qui me touchent énormément!
Vous sent bien prés de moi, même séparés par la distance!

jeudi 15 octobre 2009

à propos de la grippe

Vous pouvez trouver ici un lien vers des informations à propos de la grippe porcine à gaudeamus! c'est trop marrant de voir tout le monde se promener avec un masque... même faire la cuisine avec!
je comprend que les étudiants aient envie de se protéger et que au niveau directioin, ils prennent des précautions, mais là ça en devient absurde...