samedi 16 janvier 2010

partir... serbie nous attend

Il faut croire qu'alors, un brin de malchance tombe. notre voyage est annulé le soir même du départ prévu, par une simple erreur de station de bus.. en effet, l'on attendra 40 minutes, sacs bouclés, un bus qui n'est censé passé par là. Ainsi la réservation par téléphone se voit reportée au lendemain, un nouveau jour.
Inespérée, s'organise une escapade à la maison à 1h de Bacau de Claudia et ses parents.
Fille unique d'un maire, et d'une maman vétérinaire, en campagne, elle était hébergée depuis son enfance par Annie pour lui permettre une meilleure scolarisation. Ainsi nous profitons d'une invitation chaleureuse, un repas traditionnel, se terminant par une bataille de boule de neige des plus réconfortantes avant de courir à l'assaut de la route ensevelie.



En quelques quarts d'heure était tombé un épais manteau de neige compromettant une nouvelle fois notre départ. Mais avec le dévouement de Gigi, nous serons finalement conduit a temps jusqu'au navire, ravivant excitation et sensation de liberté. 


Dérivant dans nos pensées, les abandonnant aux paysages blancs de contes de Noel, la page se tourne. Demain, nos pas s'imprimeront sur une nouvelle portée, porteront de nouvelles impressions..


Timisoara, arrivées 5h du mat, après 11h de bus, tout est synchro pour le train jusque Belgrade.. A l'arrivée, encore fallait t'il deviner quand serait notre station finale.. après le contrôle des douanes, mais surtout des passages de Danube, de nombreux arrêts avant tunnels ou bifurcation, l'on ne sait quand descendre. en pleine zone industrielle se retrouver sans locomotive, à l'attendre sans aucune information, et la sentir repartir en sens inverse. L'incertitude mène comme souvent, à quelques conversations sympathiques avec d'autres voyageurs étrangers. 



Echanger monnaie, et obtenir un bus, à nos oreilles chantent d'étranges sonorités. L'on se sent suffisamment dépaysées pour vivre un peu plus fort encore cette sensation d'aventure et liberté.
Sur le perron déjà nous attend Milica, puis sa maman, à peine sortie du boulot,..puis sa sœur, son père.. toute une famille pour nous accueillir comme des leurs durant le séjour complet.
une douce ambiance, un foyer où il sent si bon à y entrer. (mirice)
des mots chaleureux, rencontre, visite, retrouvaille. tout se mélange et danse la fête, on respire le bonheur!





une première promenade à travers les rues, un centre commercial, l'université d'art de Ranka,
la place principale, avec la cathédrale, les rues pavées, ou ruelles escarpées aux ambiances de film des temps passé. La ville résonne de caractère et charme. Un petit tour au café du théâtre alors? dégustation de thé et chocolats, irrésistible gourmandise au hasard d'une boutique, accompagnée d'abondants échanges au sujet de la lecture, titres de livres la liste est longue! A celle ci s'ensuit de celle de films, photos, l'on partage beaucoup, se mettant tard en route pour une ballade au Château Fort. Dessiné par Vauban et aujourd'hui habité d'ateliers d'artiste, l'on s'évade au clair de lune et fraiche du grand bleu. L'on se rendra d'avantage compte d'oh combien le pays est riche culturellement lors de la visite du musée. Révélant depuis la préhistoire l'évolution des coutumes à travers l'exposition d'outils, habits, artisanat, il dévoile tout autant les successions de conquêtes et influences diverses.
Du reste, ce soir, une surprise de Milica, un spectacle de ballet, reprenant une scène grecque.
Tempo donné par un véritable orchestre, et danseur étoile, le petit festival de couleurs s'achève finalement sur un bar plein à craquer en cette veille de soir du nouvel an.





Nouvel an, nouvel an..l'on peut dire que l'on a commencé fort, avec un musée de dégustation de miel et vin aux environs de midi, un petit taux d'ivresse déjà nous baladait à travers les traditions, la mémoire entretenue en ce petit bourg typique. A une dizaine de kilomètre de Novi Sad, au détours de marécages parsemés de roseaux, l'on y retrouve une architecture mastoque et travaillée autant que de très anciens arbres aux ramures gracieuses.



Etonnant, nos visites semblent plus être improvisées que réellement officielles, et cela en fait tout le charme. A s'attarder à discuter avec l'un ou l'autre de nos guides partageant généreusement leur savoir, l'on s'imprègne de Serbe, apprenons quelques paroles de chansons et pas de danse folklorique.
(un peu d'entrainement avant ce soir..!)
Une chapelle ronde aux 4portes ouvertes sur un traité de paix fait partie du parcours, et s'ancre dans un petit cours d'histoire. chaque nation y entrait par une de ces entrées, orientées spécialement envers leurs pays d'origine.
Désormais au même fuseau horaire que la France, l'on passe une veille de l'an digne de celle de nos Noel..cadeaux sous l'arbre, TV sur un cabaret, tous ensemble avant le départ pour le feu d'artifice, concert ainsi qu'une party organisée par Alexandra. Pour un peu, sur le chemin débuté a pied, on aurait pu croire que chien errant noir tout excité y aurait été invité tant il était insistant.
voila, passage en 2010! SCRENCE NOVA GODINA


1 commentaire:

  1. Marie et Mathilde, je vous aime! gros bisous de toute la famille!
    On s'inquete un peu, -34 degree en Roumanie, vous devez etre glacees! On attendra le printemps.... :)))

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