jeudi 28 janvier 2010

Ciorba de perisoare



(avec la même farce que les sarmalés)
Ingrédients:
un ou deux oignons
une ou deux carottes
un petit morceau de celeri
une petite racine de persil
du persil
une petite tasse de riz
une grande tasse de bors (fermentation de son et de levures)
deux ou trois morceua d'os à moelle (pour donner du gout)

Mode de préparation:
Mettre les os à moelle ou des petits morceaux de viande à cuire dans de l'eau et écumer de temps en temps. Ajouter les oignons, la carotte, le persil, le céléri finement coupés. Laisser cuire un quart d'heure vingt minutes.
Ajouter les boulettes de viande faites de la même farce que les sarmalés et roulés dans de la farine pendant que la ciorba mijote.


Rajouter un peu d'eau.
Laisser jusqu'à ce qu'elles soient cuites.
Ajouter une petite tasse de riz.
A la fin une fois que le riz est cuit, ajouter le bors cuit un peu séparement
Ajouter du persil coupé finement puis laisser deux ou trois minutes jusqu') cela bout.
Servir chaud.
POFTE MARE!!!

Recette des Sarmalés d'Annie






Ingrédients:
1kg de viande (blanc de poulet, filet de porc ou bœuf porc)
1 carotte râpée finement
2 oignons coupés finement
(racine de de persil)
une petite tasse de riz
3 œufs
pate de tomate
persil, aneth
curry
poivre
bouillon cube/ poudre de légume de knor (une ou deux petite cuillère)
feuilles de chou ou feuilles de vigne crues blanchies, ou saumurées

Préparation de la farce:
Hacher la viande et y mélanger les oeufs.


Faire blanchir les oignons et la carotte rapée dans de l'huile (en mettre plus si la viande est très maigre) et laisser refroidir puis ajouter dans la farce.
Faire cuire/blanchir le riz mais sans trop d'eau (un doigt au dessus du riz) jusqu'à ce que toute l'eau soit évaporée puis l'ajouter...
Assaisonner avec les épices (attention à ne pas trop saler a cause des feuilles de chou...). Ajouter le persil et l'aneth coupé finement et deux cuillères de pate de tomate.






Formation des Sarmalés:
Préparer les feuilles de chou ou de vigne en coupant le cœur plus dur.


Mettre une petite cuillère de farce dans chaque feuille et commencer à rouler de l'intérieur vers l'extérieur en tenant la feuille dans une main et ensuite, boucher les extrémités avec l'index.



Cuisson:


Poser dans le fond de la casserole une couche de chou ou de feuille de vigne et les tiges du persil.
Disposer les sarmalés en rond et recouvrir d'une couche de chou coupé ou de feuilles de vigne.
Mettre sur feu doux pendant 3h30, 4h si le chou est saumuré (s'il est cru, deux heures sont suffisantes, mais avec de la viande de bœuf, faire cuire plus longuement).



Ajouter de temps en temps de l'huile si les sarmalés ne sont pas faits avec de la viande de porc, sinon ne rajouter que de l'eau. Et recouvrir d'une petite couche de pâte de tomate.
Secouer de temps en temps la casserole pour vérifier la cuisson et que ça n'attache pas, auquel cas rajouter de l'eau.

Déguster avec de la crème fraiche et de la mamaliga.
POFTE BUNA!!!

Salata bœuf

Ingrédients:
trois grosses carottes
trois racines de persil
la moitié d'un petit céleri
trois ou quatre pommes de terre
un blanc de poulet
6-7 cornichons vinaigrés
la moitié d'une boite de mais
bouillon cube

pour la mayonnaise:
3 jaunes d'oeufs durs
2 jaunes crus
huile
le jus d'un demi-citron
moutarde
sel, poivre




Mode de préparation des légumes:
Faire cuire les légumes coupés en tranches (excepté le maïs et les cornichons) mais ils doivent rester légèrement croquants, le blanc de poulet, un cube de bouillon et les pommes de terre coupées rajoutées en fin de cuisson.

Egoutter-les.
Laisser les refroidir.
Couper-les finement en petits dés.
Mélanger le tout et ajouter le maïs et les cornichons bien égouttés et séchés.
Saler et poivrer. Ajouter une petite cuillère de moutarde, un peu de curry et/ou curcuma et laisser jusqu'au lendemain au frais pour que les légumes s'imprègnent du gout.

Mayonnaise:
Ecraser les jaunes d'œufs cuits et ajouter les jaunes crus, battre/ tourner toujours dans le même sens en rajoutant de l'huile et de temps en temps du jus de citron et une petite cuillère de moutarde à la fin.


Ajouter la mayonnaise dans les légumes, bien mélanger. Garde un peu de mayonnaise pour recouvrir les légumes et décorer avec les blancs d'œufs, du persil, du poivron vinaigré (gogosar), ...
POFTE BUNA

récit de petites balades là où nous mènent nos pieds...

Révisions revisions... dur dur mais faut quand même sortir prendre l'air de temps en temps... Alors pourquoi pas s'aventurer vers ce côté inexploré...

Arriver devant une coline blanche... enfants pousant leur luge la dévalle à toute allure!petite crète de neige qui nous donne une vue plutot surprenante sur la ville... est-on encore vraiment à iasi? ne venons nous pas de traverser tous les continents pour nous retrouver dans le grand nord, en Alaska ou autre? mais il suffit de se retourner pour voir cette barrière d'immeuble et repenser de suite à Iasi...


en traversant cette petite "banlieue" où n'habitent surement que des tsiganes, tombons nez à nez avec les poubelles complétement dépiotées et quelques jeunes en train d'y chercher des choses, à manger ou autre, bien aider par les chiens des allentours...
Charrettes tirées par des chevaux à clochette, fillettes rentrant de l'école, travailleur rentrant du boulot, chiens (bien étrange par ailleurs, imitant à merveille le caquettement des poules), cochon, poules, ...



En montant un peu plus loin sur la colline, avoir une belle vue d'ensemble... c'est ça la roumanie... ce mélange hétéroclites de choses et d'autres, ce mixage de brique à braque et d'immeubles un peu plus régulier comme pour donner une autre image...
fouler la neige fraiche et en avoir jusqu'au dessus des genoux...en être glacés, mais c'est pas grave, l'esprit trop heureux des grands explorateur d'avoir découvert une autre vue de notre cité...


Lors d'une autre sortie "prendre l'air pendant les révisions", nos pas nous guident comme par hasard vers ce petit coin... mais avant d'arriver, grande avenue qui se dirige vers la mer?! grande étendue plate en face de nous, grande étendue lumineuse contrastant avec les bâtiments gris... monter sur cette "petite colline de neige"... c'était donc ça cette grande étendue... petit ruisseau gelé au fond où certains fond de glissades... et n'y resistant plus, sortir un sac poubelle et c'est parti pour quelques descentes folles sur les fesses... quel bonheur...
le froid viendra finalement nous chercher pour rentrer... mais quel plaisir d'avoir pu se défouller une peu!
sur le chemin du retour, une tripotée de gamin se servant de leurs luges comme moyen de transport pour mieux transporter quelques dizaines de bidons remplis d'eau... apparement aps d'eau courante dans ces petites maisons au loin... mais ingénieux moyen d'en transporter...!

ps: et ne vous inquiètez pas pour le grand froid car même si nos sorties se font moins fréquentes ces dernieres temps, la chaleur va bientôt revenir et ils annoncent du -10 pour la semaine prochaine...!

ah et j'allais oublié, ici ce n'est pas à cause de la neige que la vie s'arrête ou qu'on change ses habitudes... linge toujours suspendu à la fenêtre dehors!




samedi 16 janvier 2010

partir... serbie nous attend

Il faut croire qu'alors, un brin de malchance tombe. notre voyage est annulé le soir même du départ prévu, par une simple erreur de station de bus.. en effet, l'on attendra 40 minutes, sacs bouclés, un bus qui n'est censé passé par là. Ainsi la réservation par téléphone se voit reportée au lendemain, un nouveau jour.
Inespérée, s'organise une escapade à la maison à 1h de Bacau de Claudia et ses parents.
Fille unique d'un maire, et d'une maman vétérinaire, en campagne, elle était hébergée depuis son enfance par Annie pour lui permettre une meilleure scolarisation. Ainsi nous profitons d'une invitation chaleureuse, un repas traditionnel, se terminant par une bataille de boule de neige des plus réconfortantes avant de courir à l'assaut de la route ensevelie.



En quelques quarts d'heure était tombé un épais manteau de neige compromettant une nouvelle fois notre départ. Mais avec le dévouement de Gigi, nous serons finalement conduit a temps jusqu'au navire, ravivant excitation et sensation de liberté. 


Dérivant dans nos pensées, les abandonnant aux paysages blancs de contes de Noel, la page se tourne. Demain, nos pas s'imprimeront sur une nouvelle portée, porteront de nouvelles impressions..


Timisoara, arrivées 5h du mat, après 11h de bus, tout est synchro pour le train jusque Belgrade.. A l'arrivée, encore fallait t'il deviner quand serait notre station finale.. après le contrôle des douanes, mais surtout des passages de Danube, de nombreux arrêts avant tunnels ou bifurcation, l'on ne sait quand descendre. en pleine zone industrielle se retrouver sans locomotive, à l'attendre sans aucune information, et la sentir repartir en sens inverse. L'incertitude mène comme souvent, à quelques conversations sympathiques avec d'autres voyageurs étrangers. 



Echanger monnaie, et obtenir un bus, à nos oreilles chantent d'étranges sonorités. L'on se sent suffisamment dépaysées pour vivre un peu plus fort encore cette sensation d'aventure et liberté.
Sur le perron déjà nous attend Milica, puis sa maman, à peine sortie du boulot,..puis sa sœur, son père.. toute une famille pour nous accueillir comme des leurs durant le séjour complet.
une douce ambiance, un foyer où il sent si bon à y entrer. (mirice)
des mots chaleureux, rencontre, visite, retrouvaille. tout se mélange et danse la fête, on respire le bonheur!





une première promenade à travers les rues, un centre commercial, l'université d'art de Ranka,
la place principale, avec la cathédrale, les rues pavées, ou ruelles escarpées aux ambiances de film des temps passé. La ville résonne de caractère et charme. Un petit tour au café du théâtre alors? dégustation de thé et chocolats, irrésistible gourmandise au hasard d'une boutique, accompagnée d'abondants échanges au sujet de la lecture, titres de livres la liste est longue! A celle ci s'ensuit de celle de films, photos, l'on partage beaucoup, se mettant tard en route pour une ballade au Château Fort. Dessiné par Vauban et aujourd'hui habité d'ateliers d'artiste, l'on s'évade au clair de lune et fraiche du grand bleu. L'on se rendra d'avantage compte d'oh combien le pays est riche culturellement lors de la visite du musée. Révélant depuis la préhistoire l'évolution des coutumes à travers l'exposition d'outils, habits, artisanat, il dévoile tout autant les successions de conquêtes et influences diverses.
Du reste, ce soir, une surprise de Milica, un spectacle de ballet, reprenant une scène grecque.
Tempo donné par un véritable orchestre, et danseur étoile, le petit festival de couleurs s'achève finalement sur un bar plein à craquer en cette veille de soir du nouvel an.





Nouvel an, nouvel an..l'on peut dire que l'on a commencé fort, avec un musée de dégustation de miel et vin aux environs de midi, un petit taux d'ivresse déjà nous baladait à travers les traditions, la mémoire entretenue en ce petit bourg typique. A une dizaine de kilomètre de Novi Sad, au détours de marécages parsemés de roseaux, l'on y retrouve une architecture mastoque et travaillée autant que de très anciens arbres aux ramures gracieuses.



Etonnant, nos visites semblent plus être improvisées que réellement officielles, et cela en fait tout le charme. A s'attarder à discuter avec l'un ou l'autre de nos guides partageant généreusement leur savoir, l'on s'imprègne de Serbe, apprenons quelques paroles de chansons et pas de danse folklorique.
(un peu d'entrainement avant ce soir..!)
Une chapelle ronde aux 4portes ouvertes sur un traité de paix fait partie du parcours, et s'ancre dans un petit cours d'histoire. chaque nation y entrait par une de ces entrées, orientées spécialement envers leurs pays d'origine.
Désormais au même fuseau horaire que la France, l'on passe une veille de l'an digne de celle de nos Noel..cadeaux sous l'arbre, TV sur un cabaret, tous ensemble avant le départ pour le feu d'artifice, concert ainsi qu'une party organisée par Alexandra. Pour un peu, sur le chemin débuté a pied, on aurait pu croire que chien errant noir tout excité y aurait été invité tant il était insistant.
voila, passage en 2010! SCRENCE NOVA GODINA


vendredi 15 janvier 2010

notre noel...

bonsoir. nous sommes le lundi, et bien arrivées à Bacau.
en prenant un bus a 12h 20 on a rejoint, avec quelques coups de frein mais sans encombre notre première destination. Un accueil chaleureux mêlant culture française et roumaine, accompagnant
une table toute délicieuse malgré la période de jeune (sans œuf, viande, laitage) précédant noël..



L'on peut voir, depuis quelques temps, les inscriptions "post", indiquant l'élaboration de l'aliment uniquement à base de produits autorisés durant cette période.. ainsi lait de soja, tofu, apparaissent en tête de gondole, ou encore au niveau de ces nombreux petits présentoirs de dégustation, en grandes surfaces. Du reste en avons nous parlé auparavant? Quelles sont elles, celles la?..


Il est vrai que les petits magasins, épiceries se trouvent en chaque coin de rue, mais loi du marché oblige, les prix y sont souvent plus élevés. A Iasi les principales chaînes sont carrefour et Kaufland,
en ces endroits, il est possible de trouver à peu près tout, la même chose qu'en France. (sauf des amandes effilées, pour l'instant introuvables...) D'impressionnants étalages d'agrumes apparaissaient la dernière fois, mais le bon chocolat reste une denrée rare. excepté lindt, l'on n'en trouve réellement.
enfin, cela ne manque à notre palais en cette période où l'on goute tant de confections artisanales.
Qui plus est, de ces visites au supermarché, on en retient en cette période de fête, les caddies bondés, les courses de dernières minutes… monde de consommation…
Souvent invitées à partager le repas avec Vlad et Diana, ce qui d'ailleurs nous rendait confuses au début, nous le sommes donc aujourd'hui avec Annie.
Petites promenades et étude, musique, courses à son rythme, une personne âgée malgré tout, mais réactive. 



Au final, le temps passe, sans que l'on se rende bien compte de la période qui arrive, et ce malgré les
collindas chantées au travers des portes. Il est de coutume pour enfants comme ados, de passer dans les immeubles à frapper à chacune d'elle, et chanter quelques cantiques. Ainsi défilent les groupes de tailles variées, d'organisation plus ou moins établies, entre élèves de lycée ou enfants des rues, face au nombre l'on choisit un peu qui l'on préfèrerait entendre ( ce bien souvent au détriment des jeunes tsiganes.)...



Une veillée de Noel s'organisant autour de la préparation de quelques plats spécialité alors, décoration du sapin, et puis pour nous, empressement aux derniers cadeaux, et bricolage.
Le petit logement s'est ainsi paré de couleurs et guirlandes, à l'idée de notre hôte qui apprécie particulierment l'ordre.
Peu de distractions alors, mais des échanges enrichissants.
Majoritairement en la cuisine, à observer les préparations culinaires, puis sur papier les retranscrire; autant qu'embarquées dans des discussions à propos de l'histoire de France, religions, Ceausescu.
au final, l'on retrouvera les infos de TV5 monde, avant l'immanquable "Le père noël est une ordure" que nous inaugurons avec Marie. et oui, et dire que jusqu'alors; ne l'avions vu qu'entrecoupe, il manquait bien a notre culture celui la!





Le 25; jour de noël alors, retrouver au pied du sapin quelques paquets, confiseries et pantoufles, le père noël n'a rien oublié et nous profitons de la matinée pour assister à une partie de la célébration orthodoxe. Pour une première, en resterait impressionnées par la mise en scène, le charisme du pop, et le bruit des pratiquants. un petit remu ménage entre les allées et venues, et conversations entre les gens (L'on nous interrogeait sur notre origine, s'inquiétait de notre confort..) contrastant avec l'ordre « imposé » par la religion ou la pratique ; femme à gauche, hommes à droite, file d'attente pour aller embrasser les icones, pour parler au pope, …
Le culte en réalité dure 5h, nombreux sont ceux qui ne viennent alors que pour une partie.
Pour notre part, nous assisterons, à la bénédiction du livre, distribution de petits bouts de pain bénit, a manger a jeun, les remerciements d'un homme d'Église pour l'accueil qui lui a été réservé lors de son passage dans les maisons.




La veille en effet, toutes préoccupées à l'arrangement, ménage et mise en ordre de l'appartement, nous attendions la venue du pop. En même temps que le lieu de vie, nous avons ainsi reçu sa bénédiction.
Notre rencontre lui avait éveillé des questions sur la ferveur de la foi chrétienne en France, notre intérêt personnel quand a la religion, enfin.. toujours est il qu'à notre oreille se sont vus susurrés quelques mots plein de bon sens avec tout le charisme d'un grand homme.
Une petite virée dans les librairies, ou encore à l'appart de Claudia nous fera le plus grand bien.
A partager un repas spontanément proposé, l'on partira dans nos recherches internet du moyen de rejoindre la Serbie, ainsi que Milica..

jeudi 14 janvier 2010

Dernier week end avant les exams !?

Envie de prendre l’air, seulement deux jours après notre retour sur Iasi ! Oui, mais même si ces vacances ont été fortes sympathiques, bien ressourçantes, à pars quelques journées, on a pas pu respirer, prendre du temps en dehors des villes ! Que la campagne nous manque, ses grandes étendues que de champs couvertes parsemés de bottes de foin, ces charrettes tirées par des chevaux, partageant la route avec les automobilistes, …
La campagne et surtout, l’envie de voir un peu autre choses que ces villes polluées (non pas tellement par l’atmosphère, mais par les papiers jetés à terre, les cannettes et bouteilles qui trainent, les chien qui dépiautent les poubelles, …) et le capharnaüm des rues avec des piétons, des voitures des trams en tous sens !
Sortir de Iasi pour voir autre chose… notre dévolu se jette sur Piatra Neamt (ou plutôt celui de Valentina !)… petite ville au milieu des montagnes avec quelques bâtiments historiques construit par Stefan Cel Mare (ou Etienne le grand dans sa traduction française !)
La petite troupe partie à l’assaut de ce « rocher allemand » (traduction de piatra neamt, anciennement rocher de noël) se compose de Elodie toute fraichement revenue d’un mois en France, Valentina dont l’anniversaire était cette semaine (à cause de nos problèmes de bus, pas arrivées à temps pour lui souhaiter en personne !), Mathilde et moi.

Course au départ… envoyer des mails à des couchsurfer (pour ceux qui ne connaissent pas, aller voir sur le site ici ) pour essayer de se faire héberger pour la nuit à venir, message bien sympathique en réponse ; c’est bon, on a un hébergement pour ce soir !
Arrivés en début d’après midi, puis recherche de cet appartement pour y déposer les bagages… mauvaise compréhension, ne devons y trouver que la mère de ce couchsurfer… nombreux coups de téléphone pour ce diriger dans ce tte ville nouvelle, tourner et retourner dans tous les sens pour finalement ne trouver personne à l’appart et donc impossibilité d’y dormir… tant pis, ça sera pour une autre fois… trouverons bien une solution, hôtel avant ce soir !
Affamés par toute ces péripéties, nous voilà dans un petit resto « traditionnel » (c’est vite dit !) Entre Shawarma, foies de volaille et ciorba, bien rassasiées pour visiter les alentours !
Nous dirigeons vers le « complexe de la cour princière »… où domine une tour au clocher seule, bien centrale dans cette place…


Musée « ethnologique » où quelques vieux outils dans quatre petites pièces résident, puis musée d’art eneolique cucuteni… arrivées une demi-heure avant la fermeture, c’est au pas de course que nous parcourons les salles de ce dernier… Statues votives, récipients pour les offrandes, … belles pièces mais dont la plupart n’y sont qu’en photo puisque partis pour une exposition temporaire à New York !
Sur la même petite place, une église orthodoxe, dont l’intérieur ressemblait plus à un bric à broc vendant de tout… Entassement de tableaux, quelques vieux bancs avec posés ici et là des seaux de nourriture, pains en tous genres, bidons de boisson, bougies, sapin et décorations de noël à tous les coins… sans oublier l’immanquable « petit kiosque » où les pratiquant peuvent y acheter des bougies (aux milles usages ; pour faire une intention de prière et la déposer dans des petites cabanettes à l’extérieur prévu à cet effet, pour pouvoir aller communier le jour de noël, pour pouvoir aller se faire confesser, …) , des cartes postales, chapelet, et milles autres choses…
Ambiance feutrée, avec musique d’une liturgie… musique ou plutôt chants car aucun instrument n’est joué dans une église orthodoxe… seulement la beauté pure de la voix… a cappella, en groupes, en canon, …
En sortant de là, se diriger vers la synagogue… la plus vielle du pays…  15ème siècle… mais déjà il est 5h et tout est fermé, espéré seulement pourvoir l’observer de l’extérieur ! Parcourir une fois de plus la même rue (c’est finalement petit piatra neamt !),  pour se retrouver dans une petit ruelle non éclairée… voir de l’extérieur oui, mais c’était sans compté que tout serait plongé dans le noir… ! apercevons seulement les contour… l’arrière en bois… forme étrange pour une synagogue… ressemble à un monastère peint, embriqué et cachée dans d’autres bâtiments !...


Puis en route pour le coin du parc animalier… un peu plus loin… repacer encore et toujours par la même place… où que nos pas nous mènent, se retrouver au même endroit.. un peu étrange comme sensation !


Animaux dans des cages minuscules… il fait noir et ne pouvons voir ce qu’il y a dedans… préférons imaginer qu’il s’agit de tous petits animaux… souris, lapin, lièvre, poules, loutre ou je ne sais quoi !
Tombées sur une pancarte « youth hostel », nous dirigeons vers ce bâtiment… colonie de vacances, dont le gardien à l’entrée appel sa directrice… « oui, c’est possible de dormir là dans la chambre 8… 30 lei par personne… et puis douches communes… enfants 4 étages au dessus ne vous dérangerons pas » tout ça bien entendu en Roumain !
Installons nos affaires et c’est parti pour découverte de la ville de nuit… tout parcourir en long, en travers  à la recherche d’un pub, d’un resto sympa… finalement s’arrêter au premier faute d’autres trouvés et la pancarte « vin fiert » faisant le reste pour nous motiver ! Ambiance étrange, « house » musique, pub vide… nous ne resterons que le temps de finir notre vin chaud qui bien que pas fameux nous rechauffera bien !
Remonter vers l’hôtel, prendre une petite route montant dans la montagne, pour trouver un restaurant qui proposait exactement le même menu que à midi ! Ambiance festive en plus en vue d’un anniversaire, repas de famille dans la salle… musicien, danses, musique traditionnelle… la fête s’installe dans ce resto !


Le lendemain, objectif partir à l’assaut de la montagne qui malgré le manque de neige nous attire ! Casse-croute acheté, direction les télécabines, « telegondola » comme ils appellent ça ici… pour monter tout en haut… arriver sur un plateau avec entassement de buis-buis  dont plusieurs « cabanes » sont à vendre… dehors ont fait encore des grillades de viande… barbecue pour offrir aux touristes venus là en talon aiguilles et vetement de ville… joli contraste de ce « bordel »… Et puis, se retourner et tomber face à face avec la vue… magnifique… au loin un lac en partie gelé… ville vue du haut avec au centre ce dégradé de toits rouges et tout autour building immeubles et HLM occupant le reste !
Demander quelques conseils sur des « sentiers de promenade »… s’entendre dire que le meilleure est de prendre la route pour redescendre très boueuse alors ! Puis apercevoir des gens qui ont l’air equipés… chaussures de marche et bâton en main, nous les suivons au loin ! S’arretant, nous les rattrapons pour une petite discussion… un peu plus loin se trouve la pierre tricalduri… chemin sur la crete de la montagne s’annonce beau !


cheminer au milieu des arbres... puis au niveau de quelques éclairessiment de la foret (malheureusement que pour des pilones électriques!), voir en contre bas la vallée, plus loin des villages... Perchées tout en haut, ici, prendre le temps de s'arreter et de regarder... laisser les paysages envahir nos yeux... rien de sensationnel... mais ça nous change des étendues d'immeubles et édifices en tout genre!




Sur le chemin du retour, croiser des chiens... puis des chèvres qui apparaissent, montant sur le haut de la crete... venant du fin fond de la vallée avec un peu plus loin leur berger qui les accompagne... Berger qui passa beaucoup de temps à nous raconter sa vie... Ceaucescu, la nourriture, les usines... tout se mélange, tout devient interrogation... Sous ceaucescu, tous avaient à manger, même si ils ne pouvaient que manger la meme chose... et tous avaient un travail... oh bien sur ce n'était pas le grand luxe pour eux, mais ils ne se plaignaient pas...! famille, enfants, suffisement à manger, tout se passer bien! Avec la fin du communisme, il a perdu son travail et a été obligé de travailler dans les usines... puis les usines ont fermé et le voilà maintenant s'occupant de ces chèvres... métier difficile qui ne lui suffit pas pour se nourrir correctement...

Tant de choses encore dites mais non comprises... regrettant de ne pouvoir parler/comprendre le roumain mieux que ça!
Image de la roumanie, image de montagne, ... petit air de campagne!
aurais aimer arreter ici le recit sur cette rencontre inatendue... faire durer plus longtemps cette image, mais il faut encore que je vous conte la descente boueuse vers la vallée...  chemin sur piste de ski (mais sans neige!), boue ravinant... arbres omniprésents... pas de vue sur la vallée, sur notre avancée...


puis enfin, une maison; un restaurant... puis un deuxième et nous voilà arrivées, aprés avoir passer une demi-heure à netttoyer nos chaussures sur un tas de neige, au centre de la ville.


A l'autogari pour rentrer sur iasi, on nous annonce alors qu'il n'y a plus de place dans les bus pour Iasi...  petit moment de panique car n'avons d'autres moyens... n'avions pas prévu qu'aujourd'hui serait la fin des vacances et que tous les étudiants repartiraient à la ville!
Heureusement, aprés deux trois coups de téléphone, la secrétaire nous annonce qu'il reste deux places dans le bus partant à 17h et deux dans celui de 17h30... nous séparant alors... finissant à pile ou face notre week end...
Nuit tombante, prendre le bus... puis se faire arrêter par la police d'une queue de poisson sur la voie rapide... se garer ou plutot stoper le bus sur la chaussée... et attente interminable... dehors, ça parlemente, discutte, ...
"fuck les flic" ainsi qualifiera mathilde se moment!
puis repartir en trombe, enfin... avec une demi-heure de retard... pas de correspondance, cela n'a pas d'importance!
Brouillard, nuit, pluie, tant de choses qui auraient du faire ralentir notre chauffeur de bus... mais il n'en avait pas décidé ainsi... à fond sur le champignon... détecteur à radar nous faisant de temps à autre freiner et passer à une allure plus normale (assez efficace ce dispositif! sonnerie, coup de frein et voiture de police à proximité, voici l'enchainement...)
Mais rassurez-vous, ils savent ce qu'ils font et sont maitres dans l'art de conduire leur bus, freiner et se rabbattre pour laisser doubler... (autres règles de circulation que nous vous expliquerons peut être un jour!)

Et finalement, arrivés avec 20 mn d'avance (aprés 20mn, une demi-heure d'arret, calculez, ça fait pas mal d'accélération et de dépassement de limites de vitesse tout ça!)...

M'en vais vous laisser pour cette fois...
les examens commencent demain...
mode révision enclenché (centre culturel français parfais pour ça!)