mercredi 16 décembre 2009

MARAMURES...more than 2weeks ago..


 
un petit mot sur ce week end, du 1er decembre..un départ prévu pour le vendredi nuit, une arrivée samedi matin, Sighets, seuls ces horaires et itineraire étaient certains. En réalité, partis pour plus de liberté, sans autre moyen de transport que ceux, communs et à disponibilite de la population de la region des Maramuresh, nous arrivions en péripherie de la ville, un peu perdus. 6petits étudiants, ainsi donc s'en iront gaiement 3mots de roumains en poche avec 2taxis pour le cimetiere joyeux de Sapunta. bien, voila, à la lumiere de l'artiste ayant réalisé ce projet, les sepultures se dansent en couleurs. Ce joyeux tableau amene un autre regard sur l autre cote . A la croisée du chemin autant qu a celle en angle droit des stelles de bois taillées , s'illutrent  brefs recueils de la vie, professions des hommes fleuries d'icones, illuminé de bougies..L'endroit parsemé d'arbres abritant les chants d'oiseaux regorge de charme que, seule la soudaine aggression du gardien de la basilique serait venue rompre. Passant de 10 lei sa taxe photo à 1 en un tour de main, l'on se refugiera rapidement dans les boutiques à touristes d'en face. pour les touristes, for sure, mais cest le moement de faire connaissance, prendre contact vendeurs bien sympathiques, et taxidrivers patients.


de retour en ville pour une rapide degustation gratuite de charmants petits gateaux, l'on passera d'un extreme à l'autre, un grand pas à travers l'histoire, la gravité en un petit tour du cote de la prison de siguets.



muets et desabusés, par le parcours silencieux à travers les 3 etages,  humides et froids, nous constatons , sans guère y apporter plus importance desormais, les portes closes des edifices religieux de la ville.

 l'on continue la route, direction..la gare..viseu de jos, viseu de sus, tout s'enchaine, alors que le matin meme semblait avoir leve pour nous sa brume au long de cette meme voie ferrée, le soir s'abattatait de rose engloutissant les nombreux dechets de plastiques deposés la par la riviere.
arrrétés par la fatigue, un hotel, 50 lei la nuit, puis un resto repondant au sourire et bon accueil de la serveuse, de bons echanges, pour notre coté, sur le voyage en bresil ou afrique, coutume, ressenti et musqiue..on s'en sort toujours..happy birthday Emeline =)





un drole de reveil, pour 6h, bien tot pour quitter le matelat douillet, mais l'incertaine inconnue  accompagne la nuit encore assoupie, et en direction d'un nulle part s'égarer. A s'en remettre comme souvent, au hasard d'une rencontre nous seront conduits en voiture trombolide jusqu'a barsana, traversant les plus jolis paysages..une levée de brouillard tout en douceur sur cet ensemble harmonieux de vieux bois regroupant une chapelle, un cloitre une maison, un musée. alors que dans un coin brame quelques cevreuils encagés, une chien en liberté suit de pres notre repas..un café puis 2 pour se rechauffer avant des séparations plus ou moins dictées par l'instinct.





la route s 'ouvre au dimanche matin. Les rayons de soleil ayant pénétré le brouillard, nos silhouettes se dessinent alors parmi le paysage encore tout de vert vétu. La fraicheur de l'air dispense son parfum envouteur et un pas neuf nous élance vers devant.


de nombreuses rencontres, interjections ou interrogations, et courts echanges avec les habitants de la région. mais rien de plus qu'en simples oiseaux de passage, notre petite migration continue rapidement. Au rythme des pommes recueillies au pied d'arbres encore fructueux, détours car attirées une fois par l'indication d une eglise de bois, l'autre par un chaudron bouillant de marmelade de prune, ou croisée de rivière avant une invitation à l'arrivée à


. Accompagnées d un petit verre d'eau gazeuse (de source derrière la maison) et quelques gateaux , un couple de personnes agées et leur fille remettront le poele à ronronner.

Vivants du travail au jardin, bois, chacun ici possederait quelques animaux, ou de quoi subsister sans grande rente exterieure. Ainsi les petits commerces n'étalent que peu de produits, alors qu un marché semainier étend ses stands et baches à même le sol et les flaques, pour mult objets de plastique, fourrures, alcool, vetements, ou paprika, bétails, tous sont de la fête qui, en réalité, réunit pas mal de monde.

un frabriquant de chaussures traditionnelles..et l'étalage de nombreux foulards comme il sen porte ici




nous serons finalement iniciees, instruites de la vie locale qu' un peu plus tard. Nous abreuvant de palinka, en moindre quantité, (heureusement), qu'en réponses, les jours se poursuivront au coté
de Sothy. Par son approche de photographe, les Maramuresh ouvrent leurs portes autant que nos coeurs. une soirée passée a Bred, avec et ses enfants dans une typique maison de rondin.



Comme beaucoup d'entre elles, elles sont de nos jours reconverties en chambre d'hote, à raison de 10 euros par nuit en moyenne, couverture de grosse laine, tapisserie de broderie et délicieuse table traditionnelle. En realité, ce n'est pas partout pareil. Ici en tant qu'invitées, l'accueil est particulièrement chaleureux, familial.Comme là, ou nous nous retrouvons neanmoins dans une autre athmosphere, à suivre alors une procession d'enterrement. ses cris déchirants percent le froid, alors que notre sang se glace...

Réunis ensuite dans une salle communale, beignets et nombreux feuilletes sucres de confiture, noix disposés à chaque mètre pour attendre la soupe de fassole, ainsi que .les sarmales. .
L'ambiance nous pousse à consommer, une 200ène de personnes assis, discutant de toute part. La proportion prise par l'évènement nous impressionne et transporte dans un ailleurs.



Pour sur, dans tout ca, la decision de rester un jour de plus était prise, prolonger autant que possible,
envisager un retour semblait impossible, quelque soit le contexte..
(evoquation de tous les incertitudes concernant nos recherches d appartements)


La force puisée en ces moments venait à revigorifier, et apaiser les petits sensations de malaise liés à l'eloignement, la vie in Iasi grande et bruyante ville . Assoiffée de simples contacts, pour les enfants Pedro y Luminita s'envoleront de nombreux avions pieds en l'air..quelle destination?..oh, pour moi, peut etre avec vous qui etes la, la haut,..mais, pour eux..rejoindre leur papa en Italie? la jeunesse et les differences d'apprehension du contexte familial expliquent l'indifference du but. Les rires venant pour chaque decollage ou départ de train, n avaient besoin de pretexte, on s'envole
.
La réalité adulte semble différente. Chaque personne sur notre route affichera avec fierté un ancien laissé passé, visa (ge) pour quelques pays Italie, Allemagne, Espagne, France. Les boulots dans le batiment, de routiers semblent en effet tres souvent envisagés en les périodes d'hivers.


Le travail des femmes est non négligeable dans les champs, jusqu'a la grand mère qui quitte néanmoins un peu plus tard, le temps de faire cuire le pain du jour.

voici des "machines a laver naturelle", un tambour de tonneaux,
et la force de leau..avis aux ecolos, ici pas de produit de lavage.
à quelques semaines de Noel, cest le grand nettoyage des tapis de moumoute..



 Bien qu'en automne bien avancé, toujours naux champs. Gardant moutons, ou rameutant le foin plus pres du logis, dehors une (seconde?) vie quotidienne les attend sans cesse. lendemain de cérémonie, de fête ou pleurs, le travail serait remède aux maux, l'occupation contre l'oisiveté, il n'y a pas à philosopher, ce ne serait non plus l'instinct mais la necessité. Les enfants le savent. Une école pour eux en chaque village jusqu'à lage de 10 ans plus ou moins. Plus loin ensuite se diriger, la Sigats d'ou nous devrions deja etre parties.
jusqu'apres un filage de laine, les premiers tissages, avec cuisson et teinture de telle sorte que ca ne se deforme plus.


Se rendre compte des transformations du paysage en quelques années, a la lumière de notre guide et ami, l'importance de preserver ou proteger les lieu feraient la une de politique occidentale. de bien grands mots en réalité. A l'heure ou les grands parents laissent leurs biens et traditions à leurs descendance, celle ci ne se contente d'importer l'architecture étrangère.

 En effet pinturlurant les reliefs de vives couleurs ou squelette de chateau mille et une nuit, l'habitat local se détruit, quand bien meme il n'est pas demonté pour approvisioner nos stations de ski, (telles chamonix), en jolis chalets de bois authentiques. Un triste sort, pour une poignée de pain. un patrimoine qui se voit pousser des ailes, une époque qui s'achève,..le besoin de confort est comprehensible toutefois. pourquoi vouloir enfermer en une petite boite a image un qui aujourd'hui n'aurait de sens?..à qui de donner du sens aux choses?


Neanmoins, en se promenant sur les routes, la region honore sa reputation de pays du bois, et ainsi fascine. Les Portails de bois, bien plus mastoques et impressionnants que les freles ballustrades signent la richesse et protection. leur travail evoque cette securité.



ateliers scieries

un telle nature sait ainsi laisser de la place aux travailleurs, travailleuses,..Mme les abeilles sont à la tache tout autant..ainsi, d'autres ressources, comme le miel, recolte dans ces ruches multicolores..






ou encore, les fruits..les prunes, qu en fait on?..



enfin voici les ateliers farine, avec sa meule concassant le grain..
par la force de l eau..

par la force des choses..le retour tant appréhendé se fait sentir.
et du 1er décembre, jour national, nous ne verrons rien.
et le réveil après une nuit glaciale et l attente lors de ces changements de train, alors que le jour durant le soleil, le vent, l élan, nous transportaient bras nus, mains ouvertes.




preferant de loin, une escapade sans carte, à se perdre quelque part par la bas.
Mathilde

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