petit séjour en pédia avec notre premier test, ce vendredi la, et puis..à peine rentrées, chacun vaque à quelques préparatifs, ça y est? c'est vrai? on part? et oui, 14h et quelques derniers imprévus, en voiture Simone, une 7 places bien remplie, se lance à vive allure vers le sud de la moldavie (région). Emeline au volant, on emprunte une sacrée petite route qui réserve déjà quelques ralentissements, et craintes pour la caution de location.
puis on se relaie, puis on roule, roule, quelle destination? se rapprocher de la montagne pour sy lancer des le lendemain matin tot? garder pour idée un peu plus l'est, et y visiter un village musée, les caves à vin, ou encore les monastères environant?..trop de choix tue le choix, et on se laisse surprendre par la tombée de la nuit précoce. 17h et des brouettes, nous ne sommes pas rendus encore. les paysages défilent.
un petit lac, pas si éloigné de Iasi, suggestions de futures escapades, des maisons impressionnantes, dites appartenant aux tziganes.une petite description? en même temps nous étions loin, mais leurs vives couleurs provocantes, et imposantes façades ne passaient pas inaperçues dans ces étendues de champs découpées en de petites parcelles. et ainsi allant, les dernières ombres s'effaçant, affescant une à une les silhouettes de forêt, villages, ou monastère. un endroit pour dormir? un lieu ou se restaurer?..des détours dans ce petit village, s'arrêter, demander. un hôtel 5fleurs hors de prix, en haut de colline après un chemin tortueux que l'on finira par connaitre par cœur. pour cause, un terrain de tennis, une piscine, et autres activités pour touristes,
la notre ne serait autre que simplement la montagne, la vue sur cette campagne, oh, vivement demain matin!
après une restauration obligée dans cette structure qui semblait avoir le monopole sur tout autre commerce ici, hop la, un petit tour ne fera pas de mal. drole d'ambiance, tout est clos, et semblerait plus ou moins hostile.
l'on finira dans un petit bar, comme une troupe de revenants, des mines un peu épuisées, aux regards allant du verre de bière au bar ou cohabitent icones du Christ et bouteilles de Rhum, ou encore à la grand grand table joliement ordonnée et prete à recevoir (surement) les invites du mariage du lendemain..covridge, et bouteilles, tout le couvert est deja en place.. ainsi l'on attendrait demain sans davantage profiter de ce premier soir de "liberté"? oh oh, d'un revers de main zaper la telé offrant jusqu'alors le fond sonore style boysband flolklorique pour tourner la page,
que tourne le tourne disque, que tournent les jupettes, hop la, place à une petite danse, s'improvise avec les gens locaux. beaucoup s'y mettent, tout simplement, nous prenant par la main, et ainsi debuter la fete, quelques liens..
accueillis tous en une petite maison avec pack de biere, poires, pain et saucisses comme il est coutume de sen faire ici, 2couchettes et une petite nuit nous seront ainsi offertes. Discuter, et regarder quelques photos, toujours ces quelques contacts d'importance avec l'habitant chez qui on loge. tant pour lui que pour nous, au final, l'on ne serait la pour consommer, sinon vivre vraiment. sans quoi, notre hôtel 5etoiles aurait très bien pu faire affaire. même si ces mots semblent quelque peu rabâcher une théorie toute faite, toute propre sur la façon d'être, lorsque l'on est ainsi accueilli, en réalité, ce n'est pas si facile de se laisser aller en confiance, et en effort dans l'échange avec l'autre. qu'est ce qui sous tend une invitation, après une soirée dans un bar, un peu arrosée, d'un homme d'une 50 années,..mais nous étions 7 et heureusement.
toilettes sèches séparées, eau tirée du puit, l'on s'accommode du quotidien et ainsi va, à vouloir garder en mémoire le tableau de cette mère souriante nourrissant sur le pas de la porte son petit bout de 3 pommes,
une nouvelle journée s'annonce, et l'on y découvre sous un pale soleil d'hiver, les paysages tant attendus la veille, tout juste réveillés, et façonnés de fraicheur matinale..hum..12h, on stoppe enfin le bolide, après un passage en route interdite, danger..plus périlleux que les routes de la veille?..entre fossé et enfoncement de chaussée, dur dur de regarder la route, on savoure davantage les panaches de lumières que l'on aide le chauffeur.
Le soleil en effet, a pris des jambes, étendant ses bottes de 7lieux entre les forêts au loin, normalement espacées de quelques km..les rapprochant ainsi, l'on se sentirait des ailes, à vouloir s'aventurer davantage..
puis les cascades, après un petit stop au marché. l'achat d'un fromage, fumé sur place, et un rapide tour entre les utilitaires en bois, ou jouets pour enfants, chacun semble se laisser aller à ses songes.
il est facile de rêver à une petite vie ici, au creux de la vallée, bord de l'eau, et abris de la foret. une vie qui ne colle pas forcement à la réalité, pas forcement réelle. juste que cela réveille pas mal l'imaginaire..c'est un voyage silencieux. empris de fatigue, de route ou réflexion, je ne sais pas trop..
bizarre, il semblerait que l'on ne soit 7.
Et déjà la nuit nous enveloppe d'un même manteau noir étoilé, , nous sommes en le même bateau, et avons a trouver a dormir ce soir encore..Au final, une nuit au bar pour certains, dans la voiture pour d'autre, et départ pour Iasi.
des réveils progressifs, un œil puis l'autre, frigorifiés, difficile de se réchauffer.
Nos cœurs à nous le feront d'une même voie en s' aventurant sur une route perdue en nulle part. avoir quitté la grande route goudronnée et sa monotonie, et ce sera la course, à savoir qui ira demander le chemin en direction de la ville. bonheur a rencontrer, parler a des gens tout affairés à garder un troupeau ou atteler un cheval et si étonnés de nous voir ici. des sourires et mines de surprise qui ne s'oublient de si peu..
en route, un monastère. des enfants tziganes quémandant à l'entrée de la célébration, chassés par un habitant, ..à l'intérieur pour la première fois, une ambiance presque familiale peut être ressentie.
beaucoup moins formelle, stricte et dorée a la feuille fine comme d'habitude, non.
un lieu accessible, tout simplement.mais apparemment pas pour tous.
et pour finir la course contre la montre. un compte a rebours a l'entrée dans Iasi, surtout en s'apercevant qu'il n'y a, ni pompo ni lavage auto au carrefour. qu'il est 16h bientôt et que pas d'autre moyen, pour ne pas payer un jour supplémentaire que d'arriver sans retard aucun. un bon dernier coup de stress, et qui n'aura pas filé tout droit a la douche avant de rejoindre une couette chaude et douillette
après ce petit périple?..
Mathilde
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