entre temps et pendant la periode d 'exam..
quelle etait longue..sans pouvoir programmer de quiter Iasi, notre derniere excursion fut celle de piatra neamt, un rythme bizarre, et petit froid dehors. nous n avions pas vraiment repris les cours apres noel, quelques uns de ci de la.
et devoir reprendre dans les livres les sujets à travailler par soi meme n etait pas accompagné de la plus grande motivation alors.
pour entrecouper ces journees de CCF ou bibliotheque, RDV repet de theatre.
dans une ambiance plus ou moins stressée par le manque de temps, ca nous aura tout de meme occupé quelques soirees. a force de rencontres, plus ou moins trouver une methode de travail sur les planches. trop tard pour le grand jour peut etre, mais qu importe, habillees de costard francais ou paysanne roumaine, notre role etait rentre peu a peu, et nos repliques devenaient d 'inlassables compagnons de route. s'amusant d'entednre notre roumain plus qu accentué de "r" non roulé, ou intonation forcee sur la derniere syllabe, Diana et Vlad viendront nous voir le jour X. mise en scene, decors, synchronisation, et musique, quelques minutes avant le spectacle, tout restait flou, mais, malgre une bonne part d'impro, l 'ambiance finale etait vraiment chouette.
nous avions choisi "chirita en province", piece roumaine ecrite par.
on pourrait la comparer a un texte de l epoque classique, avec la mise en scene d une coquette, precieuse et pour le coup, ridicule se vantant d etre a la mode (comique de langage), sur un fond d intrigue amoureuse et mariage arrangé des enfants (neanmoins, pas de valet en question ici).. oh, et sans oublier la petit revolte populaire avec le fameux..
"dreptate dreptate ne fe, cucoana drepatate ne da.."
Mathilde
mardi 16 mars 2010
dimanche 14 mars 2010
rencontres heureuses, et occasions d'échanger des points de vue.. l on revient souvent plein d'anecdotes amusantes qui donnent du charme a notre vie ici.
entre un distributeur automatique qui rend la monnaie sur 50lei en piece de centimes pour une carte de credit tel, ou les arrestations mystere a la sortie du magasin, pour controle de notre achat d'une boite de mais ou brique de lait..ou encore tout spontanément se proposer a nous offrir une paire de chaussettes en regard du soleil frais de dehors..en realite, se promener dans la rue suffirait a remplir l'appareil photo de scenes insolites,..de toutes celles ci, persistent les moins agreables, celles de detritus le long des chaussées. abaondonnes a leurs tristes sorts, ils nous appelleraient a prendre un sachet, 2, 3, enfin.. beaucoup, et l on s'en irait recurer les chaussees..d'autres aussi, se rendre compte d'un manque d'humanite dans nos cours. alors, est ce du fait que l on soit sur sensibilise a l'éthique ect,.. mais voir defiler les patients, sans un mot pour eux, nous indigne toujours autant. que ce soit pour nous, lors des cours, ou la personne vient, l'on nous montre les signes cliniques sur elle, et elle repart; ou lors du "triage",
(moment de la consultation ou l'on inspecte rapidement le patient avant de l orienter dans tel ou tel service), durant lesquels, par exemple en gyneco, ou chacune se deshabillait l 'une devant lautre, juste le temps d'un touché vaginal a la chaine, et un bout de papier pour l'echo. jeunes ou moins jeunes, sacré tableau enrichi de quelques grimaces deplacees de la gyneco lors de son examen, pas un mot.
a combien etait on dans cette petite piece, a se gener les unes les autres, combien, autres, etait on à etre genées?..pour sur, nous n y trouvions notre place..
Mathilde
entre un distributeur automatique qui rend la monnaie sur 50lei en piece de centimes pour une carte de credit tel, ou les arrestations mystere a la sortie du magasin, pour controle de notre achat d'une boite de mais ou brique de lait..ou encore tout spontanément se proposer a nous offrir une paire de chaussettes en regard du soleil frais de dehors..en realite, se promener dans la rue suffirait a remplir l'appareil photo de scenes insolites,..de toutes celles ci, persistent les moins agreables, celles de detritus le long des chaussées. abaondonnes a leurs tristes sorts, ils nous appelleraient a prendre un sachet, 2, 3, enfin.. beaucoup, et l on s'en irait recurer les chaussees..d'autres aussi, se rendre compte d'un manque d'humanite dans nos cours. alors, est ce du fait que l on soit sur sensibilise a l'éthique ect,.. mais voir defiler les patients, sans un mot pour eux, nous indigne toujours autant. que ce soit pour nous, lors des cours, ou la personne vient, l'on nous montre les signes cliniques sur elle, et elle repart; ou lors du "triage",
(moment de la consultation ou l'on inspecte rapidement le patient avant de l orienter dans tel ou tel service), durant lesquels, par exemple en gyneco, ou chacune se deshabillait l 'une devant lautre, juste le temps d'un touché vaginal a la chaine, et un bout de papier pour l'echo. jeunes ou moins jeunes, sacré tableau enrichi de quelques grimaces deplacees de la gyneco lors de son examen, pas un mot.
a combien etait on dans cette petite piece, a se gener les unes les autres, combien, autres, etait on à etre genées?..pour sur, nous n y trouvions notre place..
Mathilde
samedi 13 mars 2010
un petit retour dans le passé?..la nouvelle annee vous en souvenez vous?? sans parler des bonnes resolutions, ou ont elles degarpi?, ainsi le temps passe. et la seconde partie du voyage en Serbie s'estompe peu a peu..
mais des souvenirs si bons sy cachent encore.
apres le revellion, et la rencontre avec les surprises recues de la part de toute la famille, se render en ville. feux d'artifice et concert de rue. lambiance est dementiale, alors qu une demi h auparavant l on se contentait de la compagnie d un chien errant, nous etions maintenant aux portes de la place, controllees avant de pouvoir marcher par les rues pietonnes. aussi fou que notre compagnon de fortune laissé sur le perron de la station de bus, l ambiance etait incroyable. pleine de monde et bruit, murs et sols tremblaient alors qu on se dirigeait vers uns piste de danse traditionnelle.
on aurait pu continuer ainsi, a decouvrir les differents visages de la fete a travers la ville, mais l improvisation mena la mesure vers l appart d une amie ou, l on termine la nuit de quelques verres et rencontres.
un peu de repos. journee film presque pyjama comme l on peut dire. lorganiser autour de discution.
comme ces nombreux petits moments de bonheur passé a la maison avec eux, simplement assister a la preparation de quelques plats, apprendre quelques mots,.
la future visite sera pour belgrade..capitale, ou Avatar en 3D..un peu la forteresse, un peu de specialite culinaire, un peu de rues montantes, descendantes, tramway..mais surtout des personnes aux rire contagieux comme jamais vu! attention infection, la meilleure surement.
et dire que le lendemain nous serons par la.. dans une autre ambiance surement..
hop la, et comment se passent les cours de Milica?
nous y rendre, et du respect du professeur nous etonner. comme chronometres on a droit a 10 minutes de pause, et puis pouvons nous replonger dans la musique de la langue. cet accent nous manquera vite.
et puis le compte a rebours a debuté.. courir a la maison, boucler les valises, les au revoirs avant de sauter dans le bus.. tout synchroniser, ensuite nous aurons notre correspondance a belgrade pour bucarest..mais alors que lors de nos deplacements, horaires de passage des bus etaient d habitude respectes, nous voila en retard de bien 45 minutes, tant que l on en loupe le train.
un retour sur novi sad alors, jeu du sort des transports lors de ce voyage dis donc, et l accueil bras ouverts nous rappelle comme le lendemain sera dur, mais pour l instant profiter d encore un peu..
apres tout l on est arrivees un jour plus tard, pourquoi ne pas prolonger une jouree de plus?..
de Serbie, finalement ramener quelques fruits secs, et combien dentrain pour la suite?..des sourires a offrir, aujourdhui ressourcees pour le lendemain affronter la nephro, brrr, pour l'instant encore sur ce nuage...gata.
mais des souvenirs si bons sy cachent encore.
apres le revellion, et la rencontre avec les surprises recues de la part de toute la famille, se render en ville. feux d'artifice et concert de rue. lambiance est dementiale, alors qu une demi h auparavant l on se contentait de la compagnie d un chien errant, nous etions maintenant aux portes de la place, controllees avant de pouvoir marcher par les rues pietonnes. aussi fou que notre compagnon de fortune laissé sur le perron de la station de bus, l ambiance etait incroyable. pleine de monde et bruit, murs et sols tremblaient alors qu on se dirigeait vers uns piste de danse traditionnelle.
on aurait pu continuer ainsi, a decouvrir les differents visages de la fete a travers la ville, mais l improvisation mena la mesure vers l appart d une amie ou, l on termine la nuit de quelques verres et rencontres.
un peu de repos. journee film presque pyjama comme l on peut dire. lorganiser autour de discution.
comme ces nombreux petits moments de bonheur passé a la maison avec eux, simplement assister a la preparation de quelques plats, apprendre quelques mots,.
la future visite sera pour belgrade..capitale, ou Avatar en 3D..un peu la forteresse, un peu de specialite culinaire, un peu de rues montantes, descendantes, tramway..mais surtout des personnes aux rire contagieux comme jamais vu! attention infection, la meilleure surement.
et dire que le lendemain nous serons par la.. dans une autre ambiance surement..
hop la, et comment se passent les cours de Milica?
nous y rendre, et du respect du professeur nous etonner. comme chronometres on a droit a 10 minutes de pause, et puis pouvons nous replonger dans la musique de la langue. cet accent nous manquera vite.
et puis le compte a rebours a debuté.. courir a la maison, boucler les valises, les au revoirs avant de sauter dans le bus.. tout synchroniser, ensuite nous aurons notre correspondance a belgrade pour bucarest..mais alors que lors de nos deplacements, horaires de passage des bus etaient d habitude respectes, nous voila en retard de bien 45 minutes, tant que l on en loupe le train.
un retour sur novi sad alors, jeu du sort des transports lors de ce voyage dis donc, et l accueil bras ouverts nous rappelle comme le lendemain sera dur, mais pour l instant profiter d encore un peu..
apres tout l on est arrivees un jour plus tard, pourquoi ne pas prolonger une jouree de plus?..
de Serbie, finalement ramener quelques fruits secs, et combien dentrain pour la suite?..des sourires a offrir, aujourdhui ressourcees pour le lendemain affronter la nephro, brrr, pour l'instant encore sur ce nuage...gata.
Mathilde
la rentree..
une petite semaine.. le rythme a repris, euh repris?.. jamais le même, depuis le debut.
a suivre a droite a gauche, indocile il nous mène ou l on sy abandonne, de toute facon, nous ne pouvons aller contre la marche.
avec cette rentree alors, quelques negociations pour les cours, qui pourtant s annoncent plus sympatiques qu au premier semestre. enfin, la motivation de quelques professeurs vaut bien pour tous les autres malentendus. et puis surtout le changement de Iasi, avec ses petits marchands de marstisor..
couleurs dans les rues, sous les premiers rayons de soleil et coin de ciel bleu, que filent enfants en rollers, maman en poussettes, aux personnes agees qui s osent a resortir..la petite vie de quartier reprend le dessus. au premier de mars, il est de coutume d'offrir aux demoiselles un peu de bonne chance et bonheur au travers d un bracelet rouge et blanc. il est facile alors de l accompagner de fleurs, a vous d imaginer tous ces petits stands dans la rue..
mais grande surprise en une nuit, une soiree un peu de poudre blanche sur le paysage, hop la,..
si ici, nous sommes desormais au printemps, on peut encore sattendre aux ambiances d hivers alors..
alors que tous les magasins affichent a nouveau leurs produits post en cette periode de jeune de paques, l on se met a cuisiner petits gateaux. pas vrai que rien de tel que la chaleur d un four apres affrontement du dehors? ses petites senteurs, melees a celles de cafe (italien s il vous plait, sans vouloir creer de polemique sur les facons de faire le cafe, "cafe bouillu cafe foutu" comme l on dit cheu nous, alors larrivee tout droit des vosges de cette cafetiere italienne ), ou encore chocolat, (heritage de par la haut egalement), on savoure de bons petits moments de detente apres une semaine de vadrouille.
a croire que fatiguees des vacances nous avons enchaine, mais.. bon, il y a peut etre un peu de ca.
et l envie de se poser.
toujours est il que l on ne reste pour autant enfermees,..frustrees d une matinee infructueuse en service de gyneclogie le matin, on se lance a la decouverte de nouveaux regards sur Iasi, notre quotidien.
l'ameliorer dexcursions non loin de la.
une descente de copou?..piste de ski a velo?..en compagnie de Marek et la foret, Penelope (l bicyclette en cours de rebaptisation.) s'aventurer par la haut avant le retour insolite au niveau même de la fac de medecine!
a croire que l on ne se perd jamais! au defi? c'est parti..le lendemain pour un nouveau petit tour.
se decider ainsi, au petit matin monter dans le tram numero 3, RDV lac chiritsa..pour une fois nous ne demanderons pas notre chemin.. a qui du reste? se retrouver sur un plateau de neige, avec vue sur collines et forets en face, ..un vide seulement trouble par la plantation de multiples pylones electiques, A en rompre notre schema horizontal de plaine, tout de metal ils selevent en toute opunité.
pour nous avancer au fil des chemins alors, choisir droit ou gauche, sen remettre a nos guides fideles, les petits souliers, et contre un vent grisant poursuivre le voyage. le hazard conduit à destination, pour un petit pique nique interrompu de rires moqueurs.. mouettes, oies, toute sorte de volatiles semblent avoir etabli domicile acolo. même ceux de feraille qui tourbouillonent avant leur aterissage aur une piste que l on peut imaginer non loin de la..
apres un barrage s'égarer dans une propriete nous laissant sur de nombresuses interrogations.. par sa taille, et nombre de batiments, serres, tracteurs.. lensemble desaffecte ne paye pas de mine, pourtant possible qu y persiste une activite. apres la permission de quelques chiens a notre sortie vagabonde des lieux, retomber sur un tram. mais dans notre belle fortune petit imprevu..
la montee de controlleurs. pas la premiere fois qu on a affaire a ceux la, ce qui nempeche la meme poussee d'adrenaline, a esperer mener a bien quelques negociations..sourires ou chaussures crottees,
quelque chose fit clin doeil a nous laisser sans suite.
et nous y voila, a notre petite degustation de petits gateaux..apres tout de meme une fin d aprem a y travailler, ici, ou au lavage du linge, ca sent le chez soi.
sans lien internet pour nous y rattacher, les racines nous rattrapent ainsi parfois, l on s'y laisse surprendre, et pourquoi pas..
Mathilde
a suivre a droite a gauche, indocile il nous mène ou l on sy abandonne, de toute facon, nous ne pouvons aller contre la marche.
avec cette rentree alors, quelques negociations pour les cours, qui pourtant s annoncent plus sympatiques qu au premier semestre. enfin, la motivation de quelques professeurs vaut bien pour tous les autres malentendus. et puis surtout le changement de Iasi, avec ses petits marchands de marstisor..
couleurs dans les rues, sous les premiers rayons de soleil et coin de ciel bleu, que filent enfants en rollers, maman en poussettes, aux personnes agees qui s osent a resortir..la petite vie de quartier reprend le dessus. au premier de mars, il est de coutume d'offrir aux demoiselles un peu de bonne chance et bonheur au travers d un bracelet rouge et blanc. il est facile alors de l accompagner de fleurs, a vous d imaginer tous ces petits stands dans la rue..
mais grande surprise en une nuit, une soiree un peu de poudre blanche sur le paysage, hop la,..
si ici, nous sommes desormais au printemps, on peut encore sattendre aux ambiances d hivers alors..
alors que tous les magasins affichent a nouveau leurs produits post en cette periode de jeune de paques, l on se met a cuisiner petits gateaux. pas vrai que rien de tel que la chaleur d un four apres affrontement du dehors? ses petites senteurs, melees a celles de cafe (italien s il vous plait, sans vouloir creer de polemique sur les facons de faire le cafe, "cafe bouillu cafe foutu" comme l on dit cheu nous, alors larrivee tout droit des vosges de cette cafetiere italienne ), ou encore chocolat, (heritage de par la haut egalement), on savoure de bons petits moments de detente apres une semaine de vadrouille.
a croire que fatiguees des vacances nous avons enchaine, mais.. bon, il y a peut etre un peu de ca.
et l envie de se poser.
toujours est il que l on ne reste pour autant enfermees,..frustrees d une matinee infructueuse en service de gyneclogie le matin, on se lance a la decouverte de nouveaux regards sur Iasi, notre quotidien.
l'ameliorer dexcursions non loin de la.
une descente de copou?..piste de ski a velo?..en compagnie de Marek et la foret, Penelope (l bicyclette en cours de rebaptisation.) s'aventurer par la haut avant le retour insolite au niveau même de la fac de medecine!
a croire que l on ne se perd jamais! au defi? c'est parti..le lendemain pour un nouveau petit tour.
se decider ainsi, au petit matin monter dans le tram numero 3, RDV lac chiritsa..pour une fois nous ne demanderons pas notre chemin.. a qui du reste? se retrouver sur un plateau de neige, avec vue sur collines et forets en face, ..un vide seulement trouble par la plantation de multiples pylones electiques, A en rompre notre schema horizontal de plaine, tout de metal ils selevent en toute opunité.
pour nous avancer au fil des chemins alors, choisir droit ou gauche, sen remettre a nos guides fideles, les petits souliers, et contre un vent grisant poursuivre le voyage. le hazard conduit à destination, pour un petit pique nique interrompu de rires moqueurs.. mouettes, oies, toute sorte de volatiles semblent avoir etabli domicile acolo. même ceux de feraille qui tourbouillonent avant leur aterissage aur une piste que l on peut imaginer non loin de la..
apres un barrage s'égarer dans une propriete nous laissant sur de nombresuses interrogations.. par sa taille, et nombre de batiments, serres, tracteurs.. lensemble desaffecte ne paye pas de mine, pourtant possible qu y persiste une activite. apres la permission de quelques chiens a notre sortie vagabonde des lieux, retomber sur un tram. mais dans notre belle fortune petit imprevu..
la montee de controlleurs. pas la premiere fois qu on a affaire a ceux la, ce qui nempeche la meme poussee d'adrenaline, a esperer mener a bien quelques negociations..sourires ou chaussures crottees,
quelque chose fit clin doeil a nous laisser sans suite.
et nous y voila, a notre petite degustation de petits gateaux..apres tout de meme une fin d aprem a y travailler, ici, ou au lavage du linge, ca sent le chez soi.
sans lien internet pour nous y rattacher, les racines nous rattrapent ainsi parfois, l on s'y laisse surprendre, et pourquoi pas..
Mathilde
dimanche 7 mars 2010
Un ermitage, une route, des montagnes
C’est l’histoire d’un belge qui, tombé amoureux de la Roumanie a décidé de s’y installer… C’est l’histoire du tumulte de la vie qui décide de s’isoler… C’est l’histoire d’une expérience de réflexion et de travail de la terre…
Malin, petit village de l’ermitage est situé au nord de la Transylvanie et au sud des Maramures… c’est dans ce lieu et au rythme de ce village que j’ai passé mes dix derniers jours de vacances. Lieu isolé de tout… point de route pour y aller, point d’électricité pour s’éclairer… mais permet de retrouver l’essentiel.
Passer ses journées au plein air à être utile, jardinage, taillage, débroussaillage et soins aux ânes… le temps file… les pensées s’envolent laissant place seulement aux gestes, au retrouvaille avec le jardinage et le bricolage, avec l’espace, avec le beau temps ou tout simplement le temps ! Souvenirs de corvées… vider le fumier, enlever les mauvaises herbes, monter un toit… tant de choses qui étaient plutôt pénible pour moi à l’époque et qui me rattachant à la maison ont été forts agréables !
Et puis dans cet espace, se rendre compte qu’à Iasi, bien plus que la France ou sa culture (et même plus que le Fromage… ;-) ), ce qui me manque, c’est la vie, un jardin pour se promener, pour prendre le café, le silence seulement entrecoupé des chants des oiseaux et du glougloutement du ruisseau, des étendues de champs pour se reposer les yeux de toute agitation, de l’air pur à respirer à pleins naseaux, et la nature qui jour après jour reprend vie… se rendre compte que jamais ne pourrai habiter en ville pour une trop grande période ; ai trop besoin de cet environnement de nature pour me sentir bien.
Ici, sept ânes… de la plus petite Camelia (3 mois) au chef (Alin)… utilisés par des touristes qui viennent y faire de la randonnée avec un guide… (on comprend vu les paysages et l’accueil chaleureux des gens qu’ils en repartent enchanter…) mais malheureusement, n’ai pas pu profiter de travailler avec eux… pas de randonnées possibles à cette saison (trop boueux !), et pas encore habitués à l’attelage…
Et puis les soirs, allumer le feu, préparer le repas et à la lueur des bougies, profiter de ce petit temps pour discuter ou lire en fonction… « Voix de l’effroi » sur la résistance et la déportation roumaine au temps du communisme ; s’imprégner de l’histoire de ce pays dont finalement nous ne savons pas grand chose. Puis pour donner envie d’avancer et se sentir quand même de temps en temps fier des hommes ; « 80 hommes pour faire avancer le monde ». Tour du monde en 80 hommes qui agissent pour la terre, pour les autres… histoires de projets économiques, écologiques ou humains qui apportent quelque chose (et qui s’autosuffisent) pour se dire que tout n’est pas perdu !
Sans oublier les petites virées au bar du village, avec Foni et Soni, deux personnes qui viennent aider pour les travaux à l’ermitaj, petit bar, véritable lieu de vie du village, petit bar où viennent toutes les générations de la grand mère au jeune enfant… sentir ce village qui reste plein de vie malgré les nombreux jeunes (et moins jeunes) qui partent travailler à l’étranger ! Faire connaissance et se retrouver, se reconnaître les fois d’après ! Echanger, parler… (que bonheur de se débrouiller à peu près en Roumain !)
Première expérience WWOOF (travail dans des fermes "organiques" en échange de logement et nourriture) qui donne envie de continuer… de découvrir plus, de profiter de ces lieux de vie… de travail… et d’en apprendre plus sur l’agriculture à petit échelle, raisonnée, écologique ou biologique !
N’ai pas écrit durant ce séjour… profitant d’être coupé de tout pour ne penser qu’au moment présent ! Ai emmagasiner plein de choses que je ne pourrai retranscrire…
Suis rentrée à Iasi, un dimanche soir après toute une journée dans le train… l’impression de prendre le train pour rentrer comme quand je le faisait pour Nancy… et en arrivant, ambiance de printemps... et oui et oui, demain, ici, on y entre! enfants en roller dans les rues, bouquets de fleurs en vente tous les deux pas, petits martisoara également, ...
voyage de 8 heures qui est passer bien vite, entre discussions avec une famille, jeux des enfants, … malgré des moments assez durs où les enfants se faisaient taper dessus assez violemment, pour un petit rien, de l’agitation de l’air,… que dire dans els cas là, que faire? grande question de tout le trajet... alors prenant un des enfants sur les genoux, on a regardé par la fenetre, discuté, et lui, trop content qu'on s'occupe de lui, qu'on lui raconte des choses, n'a pas bougé d'un pouce et ne voulait d'ailleur plus me quitter!
Marie
Malin, petit village de l’ermitage est situé au nord de la Transylvanie et au sud des Maramures… c’est dans ce lieu et au rythme de ce village que j’ai passé mes dix derniers jours de vacances. Lieu isolé de tout… point de route pour y aller, point d’électricité pour s’éclairer… mais permet de retrouver l’essentiel.
Passer ses journées au plein air à être utile, jardinage, taillage, débroussaillage et soins aux ânes… le temps file… les pensées s’envolent laissant place seulement aux gestes, au retrouvaille avec le jardinage et le bricolage, avec l’espace, avec le beau temps ou tout simplement le temps ! Souvenirs de corvées… vider le fumier, enlever les mauvaises herbes, monter un toit… tant de choses qui étaient plutôt pénible pour moi à l’époque et qui me rattachant à la maison ont été forts agréables !
Et puis dans cet espace, se rendre compte qu’à Iasi, bien plus que la France ou sa culture (et même plus que le Fromage… ;-) ), ce qui me manque, c’est la vie, un jardin pour se promener, pour prendre le café, le silence seulement entrecoupé des chants des oiseaux et du glougloutement du ruisseau, des étendues de champs pour se reposer les yeux de toute agitation, de l’air pur à respirer à pleins naseaux, et la nature qui jour après jour reprend vie… se rendre compte que jamais ne pourrai habiter en ville pour une trop grande période ; ai trop besoin de cet environnement de nature pour me sentir bien.
Ici, sept ânes… de la plus petite Camelia (3 mois) au chef (Alin)… utilisés par des touristes qui viennent y faire de la randonnée avec un guide… (on comprend vu les paysages et l’accueil chaleureux des gens qu’ils en repartent enchanter…) mais malheureusement, n’ai pas pu profiter de travailler avec eux… pas de randonnées possibles à cette saison (trop boueux !), et pas encore habitués à l’attelage…
Et puis les soirs, allumer le feu, préparer le repas et à la lueur des bougies, profiter de ce petit temps pour discuter ou lire en fonction… « Voix de l’effroi » sur la résistance et la déportation roumaine au temps du communisme ; s’imprégner de l’histoire de ce pays dont finalement nous ne savons pas grand chose. Puis pour donner envie d’avancer et se sentir quand même de temps en temps fier des hommes ; « 80 hommes pour faire avancer le monde ». Tour du monde en 80 hommes qui agissent pour la terre, pour les autres… histoires de projets économiques, écologiques ou humains qui apportent quelque chose (et qui s’autosuffisent) pour se dire que tout n’est pas perdu !
Sans oublier les petites virées au bar du village, avec Foni et Soni, deux personnes qui viennent aider pour les travaux à l’ermitaj, petit bar, véritable lieu de vie du village, petit bar où viennent toutes les générations de la grand mère au jeune enfant… sentir ce village qui reste plein de vie malgré les nombreux jeunes (et moins jeunes) qui partent travailler à l’étranger ! Faire connaissance et se retrouver, se reconnaître les fois d’après ! Echanger, parler… (que bonheur de se débrouiller à peu près en Roumain !)
Première expérience WWOOF (travail dans des fermes "organiques" en échange de logement et nourriture) qui donne envie de continuer… de découvrir plus, de profiter de ces lieux de vie… de travail… et d’en apprendre plus sur l’agriculture à petit échelle, raisonnée, écologique ou biologique !
N’ai pas écrit durant ce séjour… profitant d’être coupé de tout pour ne penser qu’au moment présent ! Ai emmagasiner plein de choses que je ne pourrai retranscrire…
Suis rentrée à Iasi, un dimanche soir après toute une journée dans le train… l’impression de prendre le train pour rentrer comme quand je le faisait pour Nancy… et en arrivant, ambiance de printemps... et oui et oui, demain, ici, on y entre! enfants en roller dans les rues, bouquets de fleurs en vente tous les deux pas, petits martisoara également, ...
voyage de 8 heures qui est passer bien vite, entre discussions avec une famille, jeux des enfants, … malgré des moments assez durs où les enfants se faisaient taper dessus assez violemment, pour un petit rien, de l’agitation de l’air,… que dire dans els cas là, que faire? grande question de tout le trajet... alors prenant un des enfants sur les genoux, on a regardé par la fenetre, discuté, et lui, trop content qu'on s'occupe de lui, qu'on lui raconte des choses, n'a pas bougé d'un pouce et ne voulait d'ailleur plus me quitter!
Marie
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